P1-8 Taux d’IGF-1, IGF-BP3 chez des sujets âgés cognitivement normaux, atteints de troubles cognitifs légers ou de maladie d’Alzheimer. Résultats préliminaires de la cohorte SIGAL

2009 ◽  
Vol 165 (10) ◽  
pp. 56-57
Author(s):  
E. Duron ◽  
N. Brunel ◽  
E. Graux ◽  
B. Funalot ◽  
O. Hanon ◽  
...  
2012 ◽  
Vol 9 (1) ◽  
pp. 1-12 ◽  
Author(s):  
L. Hugonot-Diener ◽  
E. Duron ◽  
F. Labourée ◽  
A.-S. Rigaud

2017 ◽  
pp. 113-132
Author(s):  
Marion Villez

Cette contribution se centre sur l’accompagnement professionnel en hébergement collectif (singulièrement en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD) des personnes atteintes de maladies d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Elle analyse la manière dont cet accompagnement est pensé et l’expérience effective qu’en font tant les encadrants que les professionnels de première ligne. La question des modes d’accompagnement des personnes atteintes de troubles cognitifs en établissement d’hébergement est largement spatialisée, principalement au travers de l’identification d’unités dites spécifiques au sein des établissements. À partir d’une enquête qualitative au sein d’un corpus d’établissements en France, il apparaît que, bien que le débat soit sans cesse rejoué, cette spécialisation s’est imposée comme la forme incontournable d’adaptation au nouveau « public cible » constitué par les personnes atteintes de troubles cognitifs, invisibilisant par le fait même l’autre voie qui aurait pu s’avérer une réelle alternative : l’absence d’unités spécifiques. Il est également mis en évidence que la réalité, au quotidien, est plus complexe. Afin de « faire tenir ensemble » la collectivité des résidents, les professionnels construisent et réinventent sans cesse de subtils équilibres « dosant » les formes de spécialisation. Il s’opère ainsi une « pensée du commun en actes » autour d’une double tension : relier le séparé et séparer le relié.


Frontières ◽  
2008 ◽  
Vol 20 (1) ◽  
pp. 89-92 ◽  
Author(s):  
Federico Palermiti

Résumé Cet article examine la problématique particulière qui se pose pour la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, pour ses proches et pour ses soignants relativement aux directives anticipées sur l’intensité des soins en fin de vie. Différentes législations européennes qui encadrent l’expression préalable de la volonté de la personne en fin de vie sont brièvement présentées ainsi que les modalités de désignation d’un tiers pour exprimer cette volonté. Quelques exemples, choisis en Europe, d’approches spécifiquement adaptées aux personnes atteintes de troubles cognitifs sont discutées, en distinguant les approches conceptuelles et les approches pragmatiques.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S31-S31 ◽  
Author(s):  
L. Jacquot

Il est maintenant clairement établi que de nombreuses maladies neurodégénératives, en particulier la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, sont associées à des troubles olfactifs qui peuvent même précéder l’apparition des symptômes moteurs ou cognitifs. Décrits pour la première fois il y a près de quatre décennies [1,2], les déficits de l’olfaction dans ces pathologies ont depuis fait l’objet de nombreuses études qui mettent notamment en avant leur importante prévalence (autour de 95 % pour la maladie de Parkinson ) et leur apparition dans les stades précoces de la maladie . Des travaux récents soulignent ainsi l’intérêt de l’évaluation clinique des déficiences olfactives dans l’établissement du diagnostic précoce ou différentiel. L’objectif de cette présentation est de faire une synthèse de l’état des connaissances sur les déficits olfactifs dans les pathologies neurodégénératives et, en particulier, dans la maladie de Parkinson. La première partie de l’exposé abordera de façon générale les troubles de l’olfaction, leurs étiologies les plus fréquentes et présentera les différents tests permettant l’examen des fonctions olfactives. La deuxième partie portera plus spécifiquement sur la nature et la physiopathologie des altérations olfactives dans la maladie de Parkinson et sur les analogies et les différences avec d’autres pathologies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer. Enfin, une dernière partie présentera les résultats de quelques études récentes montrant les effets bénéfiques potentiels de l’entraînement olfactif sur la récupération de certaines fonctions olfactives.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 582-582
Author(s):  
R. Lopez

Le trouble déficit de l’attention/hyperactivité est un trouble neurodéveloppemental qui associe à des degrés divers des symptômes d’inattention, d’hyperactivité et d’impulsivité. Ce trouble, bien repéré dans l’enfance, reste insuffisamment diagnostiqué chez l’adulte. Les données épidémiologiques s’accordent sur un taux de 50 % de persistance des symptômes à l’âge adulte, avec une prévalence de 3–4 %. Il existe encore trop peu de données concernant le TDA/H chez les sujets de plus de 60 ans. Pourtant, nous observons depuis ces dernières années une littérature émergente sur le vieillissement du TDA/H.Premièrement, une prévalence comparable à celle des adultes plus jeunes est observée. Contrairement à l’idée reçue, les manifestations d’hyperactivité sont présentes et aisément repérables chez les sujets âgés souffrant de TDA/H. Chez ces sujets, le TDA/H est responsable d’un impact significatif sur la qualité de vie et l’état de santé. Tout comme chez l’adulte jeune, le trouble est fréquemment associé à des manifestations anxieuses et une fréquence élevée de troubles de l’humeur. De possibles interactions existent entre TDA/H et les troubles cognitifs neurodégénératifs.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S54-S54
Author(s):  
A. Ionita

Les troubles anxieux du sujet âgé de plus de 65 ans ont une prévalence estimée entre 3,2 % et 14,2 % . Ces troubles sont souvent sous-diagnostiqués et sous-traités chez les sujets âgés, leur expression différente par rapport aux adultes jeunes étant due aux comorbidités somatiques et psychiatriques fréquentes (notamment la dépression) et à la présence des troubles cognitifs. Les troubles anxieux des sujets âgés représentent une cause non reconnue d’incapacité et de risque de mortalité et ils ont été associés avec des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires et le déclin cognitif. Les mécanismes de l’anxiété chez les sujets âgés diffèrent de ceux impliqués chez les jeunes adultes à cause des modifications neurobiologiques liés à l’âge ainsi que des facteurs de stress environnementaux plus fréquents avec l’avancées en âgé. La plupart des troubles anxieux chez les sujets âgés sont chroniques et habituellement débutent plus tôt dans la vie à l’exception du trouble anxieux généralisé (TAG) et de l’agoraphobie qui peuvent avoir un début tardif. Le TAG est le trouble anxieux le plus prévalent chez les sujets âgés. Les principaux facteurs prédictifs de TAG à début tardif sont le genre (femme), les événements de vie adverses récents, les problèmes de santé chroniques (respiratoires, cardiaques, déclin cognitif) et les maladies mentales chroniques (dépression, troubles anxieux) . En plus les événements de vie adverses précoces (perte parentale/séparation, maladie mentale parents) étaient associés indépendamment avec l’incidence du TAG à début tardif . Le TAG du sujet âgé est caractérisé par une réponse aux traitements plus médiocre tant à la pharmacothérapie qu’aux thérapies cognitivo-comportementales. Cette différence a été attribuée aux changements neurobiologiques liés à l’âge . Ces données suggèrent l’importance d’une meilleure détection de ces troubles fréquents chez les personnes âgées à l’aide d’outils spécifiques et la mise en place des stratégies thérapeutiques adaptées.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S44-S44
Author(s):  
F. Limosin ◽  
J.P. Schuster

En France, de nombreuses études indiquent un niveau élevé de prescription des psychotropes, en particulier des benzodiazépines. Ainsi, 9 % à 25 % de la population générale âgée en consomment, avec des prescriptions trop souvent au long cours et fréquemment à l’origine d’un mésusage. Chez le sujet âgé, les effets indésirables des benzodiazépines sont essentiellement psychomoteurs et cognitifs, avec augmentation du risque de chutes et de fractures, et altération de la mémoire à court terme et de rappel. Des études récentes apportent un éclairage nouveau sur le risque de dépendance aux benzodiazépines chez le sujet âgé et sur le lien entre leur prescription au long cours et la survenue d’un trouble neurodégénératif [1, 2]. Une étude réalisée avec les officines de la région Pays de la Loire indique que parmi les consommateurs réguliers de benzodiazépines, les sujets âgés présentent une dépendance moins souvent que les sujets jeunes[1]. Concernant le risque de trouble démentiel induit par un usage de benzodiazépine au long cours, une étude cas-témoin publiée l’année dernière conforte l’hypothèse d’un lien de causalité entre consommation de benzodiazépines et risque accru de maladie d’Alzheimer [2]. Face à un tel contexte, les autorités de santé se sont engagées dans un plan d’action concerté visant à « une consommation raisonnée et à une utilisation responsable des benzodiazépines ». Pourtant, à ce jour, les données de la littérature sur les interventions de sevrage des benzodiazépines chez le sujet âgé sont encore parcellaires, notamment sur leur efficacité au long cours. Des études récentes indiquent néanmoins l’importance de l’approche psychothérapique dans les programmes de sevrage dédiés au sujet âgé [3].


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