<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> Accreditation standards have outlined the need for staff in emergency departments to initiate the medication reconciliation process for patients who are at risk of adverse drug events. The authors hypothesized that a guided form could be used by non-admitted patients in the emergency department to assist with completion of a best possible medication history (BPMH).</p><p><strong>Objective:</strong> To determine the percentage of patients in the non–acute care area of the emergency department who could complete a guided BPMH form with no clinically significant discrepancies (defined as no major discrepancies and no more than 1 moderate discrepancy).</p><p><strong>Methods:</strong> This prospective exploratory study was conducted over 4 weeks in February and March 2016. Data were collected using the self-administered BPMH form, patient interviews, and a data collection form. After completion of the guided BPMH form, patients were randomly selected for interview by a pharmacy team member to ensure their self-completed BPMH forms were complete and accurate. Eligible patients were those with non-acute needs who had undergone triage to the waiting room. Patients who were already admitted and those with immediate triage to the acute care or trauma area of the emergency department were excluded.</p><p><strong>Results:</strong> Of the 160 patients who were interviewed, 146 (91.3%) completed the form with no more than 1 moderate discrepancy (but some number of minor discrepancies). There were no discrepancies in 31 (19.4%) of the BPMH forms, and 101 (63.1%) of the forms had only minor discrepancies.</p><p><strong>Conclusions:</strong> Most of the patients interviewed by the pharmacy team were able to complete the BPMH form with no clinically significant discrepancies. The self-administered BPMH form would be a useful tool to initiate medication reconciliation in the emergency department for this patient population, but used on its own, it would not be a reliable source of BPMH information, given the relatively low number of patients who completed the form with no discrepancies.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> Les normes d’agrément ont souligné la nécessité pour le personnel des services des urgences d’amorcer le processus de bilan comparatif des médicaments chez les patients à risque d’événements indésirables liés aux médicaments. Les auteurs ont avancé que des patients au service des urgences ne requérant pas une hospitalisation pourraient remplir un formulaire dirigé et ainsi aider à établir leur meilleur schéma thérapeutique possible (MSTP).</p><p><strong>Objectif :</strong> Déterminer le pourcentage de patients dans l’aire de soins non urgents du service des urgences qui sont en mesure de remplir un formulaire dirigé de MSTP sans divergence cliniquement significative (c’est-à-dire aucune divergence majeure et pas plus d’une divergence modérée).</p><p><strong>Méthodes :</strong> La présente étude préliminaire prospective a été menée sur une période de quatre semaines en février et en mars 2016. Les données ont été recueillies à l’aide d’un formulaire autoadministré de MSTP, d’entrevue avec les patients et d’un formulaire de collecte de données. Une fois les formulaires dirigés de MSTP remplis, des patients ont été sélectionnés aléatoirement et interrogés par un des membres de l’équipe de pharmacie afin de s’assurer de l’exhaustivité et de l’exactitude des renseignements fournis de soi-même. Les patients admissibles à l’étude étaient ceux ne nécessitant pas de soins urgents et ayant passé au triage dans la salle d’attente. Les patients déjà hospitalisés et ceux dirigés immédiatement après le triage dans l’aire de soins urgents ou de trauma du service des urgences ont été exclus.</p><p><strong>Résultats :</strong> Parmi les 160 patients interrogés, 146 (91,3 %) avaient rempli le formulaire avec au plus une divergence modérée (mais un certain nombre de divergences mineures). Dans 31 (19,4 %) des formulaires de MSTP, il n’y avait aucune divergence et, dans 101 (63,1 %) des formulaires, il n’y avait que des divergences mineures.</p><p><strong>Conclusions :</strong> La plupart des patients interrogés par l’équipe de pharmacie étaient en mesure de remplir le formulaire de MSTP sans qu’apparaisse de divergence cliniquement significative. Le formulaire autoadministré de MSTP serait un outil pratique pour établir un bilan comparatif des médicaments dans le service des urgences pour cette population de patients, mais employé seul, il ne représenterait pas une source fiable d’information sur le MSTP, compte tenu du nombre relativement restreint de patients ayant rempli le formulaire sans qu’apparaisse de divergence.</p>