Les fondouks chrétiens dans les villes musulmanes du bassin méditerranéen au Moyen Âge: Espaces périphériques ou nouvelles polarités urbaines ?

Author(s):  
Dominique Valérian
1976 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 326-330 ◽  
Author(s):  
Maurice Kriegel

On oppose souvent la condition des juifs médiévaux dans les pays du nord de l'Europe à celle de leurs coreligionnaires des pays méditerranéens ; le contraste des communautés ashkenazes, dont l'unique insertion professionnelle serait le prêt sur gages, et des juiveries méditerranéennes aux activités économiques diversifiées, accompagnerait, ou entraînerait, au dire des traités et manuels les plus utilisés, un contraste très net dans la perception du juif par son entourage non juif : si les aspects démoniaques du juif s'accusent dans les pays germaniques, où mythologie populaire et obscurantisme se conjuguent pour le refouler dans le non-humain, le haut niveau culturel du bassin méditerranéen à l'époque médiévale, une rationalité précoce et une certaine aménité des mœurs, rendraient compte d'un autre type de relations entre juifs et chrétiens, fondé sur la connaissance et le respect mutuel.


1955 ◽  
Vol 10 (4) ◽  
pp. 543-546
Author(s):  
Paul Lemerle

L'importance de l'histoire de Byzance ne vient pas seulement de sa longue durée, plus d'un millénaire, de l'étendue de l'Empire, de son rôle économique, de l'originalité de ses institutions, de l'éclat de sa civilisation. Elle vient tout autant, et peut-être davantage, de ce qu'elle est par excellence une histoire « ouverte » : synthèse à son départ de traditions venant de l'Orient asiatique, de la Grèce et de Rome, enrichie par l'apport du christianisme, Byzance est pour l'historien du moyen âge, en dehors de son intérêt propre, le pivot autour duquel tourne longtemps l'histoire du bassin méditerranéen et des pays qui s'y rattachent, le monde musulman, une partie de l'Occident, le monde slave et même à ses débuts l'Empire turc. En outre, par leur nombre et leur qualité, les sources byzantines ont pour tout le moyen âge une importance qu'on méconnaît encore.


1974 ◽  
Vol 29 (6) ◽  
pp. 1483-1513 ◽  
Author(s):  
Pierre Guichard

Dans un livre qui a trouvé en France un certain écho, Ignacio Olagûe a présenté récemment une thèse insoutenable, résumée dans un titre fracassant qu'il faut prendre au pied de la lettre: « Les Arabes n'ont jamais envahi l' Espagne ». Ce montage d' « histoire-fiction » peut se résumer de la façon suivante: la conquête de l' Espagne par les Musulmans ne nous est guère connue que par des textes arabes tardifs et peu sûrs. Les sources les plus anciennes, latines en particulier, des viiie et ixe siècles ne disent rien de la présence d' Arabes en Espagne à une époque aussi haute. Une telle invasion était d'ailleurs matériellement impossible, compte tenu des moyens techniques de l'époque. Tout tend au contraire à prouver que la péninsule ibérique fut, comme le reste du bassin méditerranéen, affectée dans le haut Moyen Age par de profonds bouleversements sociaux dus à une phase de dessèchement climatique.


Moreana ◽  
2003 ◽  
Vol 40 (Number 153- (1-2) ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
Marie-Claire Phélippeau
Keyword(s):  

L’article a pour but de décrire l’œuvre de More : The Last Things, à l’occasion de sa première traduction en français. Il analyse les différentes caractéristiques du traité et en rattache la filiation au Moyen Age, par certains aspects, et à la Renaissance par certains autres. L’originalité de More est mise en évidence : elle réside à la fois dans la forte cohérence du discours, dans son éloquence avérée, ainsi que dans le caractère pastoral de l’œuvre.


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