scholarly journals Formation, utilisation et expérience du transport en commun régulier à Montréal par des personnes ayant des limitations fonctionnelles motrices

2021 ◽  
Vol 10 (3) ◽  
pp. 196-224
Author(s):  
JF. Filiatrault ◽  
N. Boucher ◽  
P. Archambault ◽  
C. Croteau ◽  
I. Gélinas ◽  
...  

En 2018 et 2019, la Société de transport de Montréal (STM) a élaboré une formation visant à faciliter l’utilisation des transports en commun par des personnes ayant des limitations fonctionnelles motrices. Après deux groupes tests, un groupe focalisé a été réalisé auprès d’experts provenant des milieux communautaires, réadaptation et gouvernemental afin de la bonifier. Au printemps 2019, la formation a été offerte à douze personnes ayant des limitations fonctionnelles motrices. Une équipe interdisciplinaire de chercheurs a réalisé l’évaluation. Avant la formation, les participants ont d’abord été évalués concernant leurs connaissances du réseau de transport ainsi qu’à l’égard de leurs objectifs et capacités de déplacements. Après la formation de sept heures comprenant des activités théoriques et pratiques puis d’un bref entraînement individuel, les personnes devaient documenter douze trajets faits de manière autonome à l’aide d’un carnet de voyage afin de connaître les effets de la formation/entraînement dans leur utilisation du transport régulier. Finalement, après avoir effectué leurs déplacements, leurs points de vue ont été recueillis à l’aide d’entrevues individuelles. Les résultats de la recherche indiquent que la mise en place d’un programme de formation et d’entraînement à l’utilisation des réseaux de bus et de métro accessibles vient augmenter l’utilisation du transport régulier et facilite la participation sociale. Ce projet démontre toute l’importance des exercices pratiques, des mises en situation, de planification des déplacements, de la résolution de problèmes et de la défense de ses droits comme usager du réseau de transport régulier.

2019 ◽  
Vol 48 (1) ◽  
pp. 117-146
Author(s):  
Bernard Michallet ◽  
Jennifer Taylor ◽  
Claire Dumont ◽  
Julie McIntyre ◽  
Mélanie Couture

Ces dernières années, de nombreux chercheurs se sont intéressés aux meilleures pratiques d’intervention pour améliorer la participation sociale des enfants autistes. Les interventions auprès des adultes présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) visant l’amélioration des relations interpersonnelles et de la communication restent toutefois peu documentées. Cette recherche a pour objectif : 1) d’identifier les interventions visant à améliorer la communication et les relations interpersonnelles des personnes de 16 à 40 ans présentant un TSA; 2) de documenter les caractéristiques et l’efficacité de ces interventions. Une recension systématique des écrits a été réalisée. Les interventions proposées dans les écrits recensés se divisent en trois catégories : les interventions de groupe, les interventions informatisées et les interventions selon une approche écosystémique. La majorité des programmes vise l’intégration sociale par diverses stratégies telles que l’amélioration des capacités de résolution de problèmes, la reconnaissance des émotions, la compréhension d’inférences, etc. Quoique prometteurs, ces programmes rencontrent des problèmes de transfert, de maintien et de généralisation des apprentissages. De plus, on ne peut conclure, avec un niveau de preuve suffisant, quant à l’efficacité des interventions recensées. La discussion porte sur l’applicabilité et l’efficacité des programmes, ainsi que sur le rôle des intervenants auprès des adultes présentant un TSA. Des recherches futures devront porter sur la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation de tels programmes.


2013 ◽  
Vol 47 (1-3) ◽  
pp. 125-137
Author(s):  
Frédéric Guégnard ◽  
Frédéric Bousseau ◽  
Marc Bourcerie

1997 ◽  
Vol 1209 (1) ◽  
pp. 88-100
Author(s):  
Michel Koebel ◽  
Hossein Mokry

1994 ◽  
Vol 94 (3) ◽  
pp. 461-484 ◽  
Author(s):  
Evelyne Cauzinille-Marmèche ◽  
Jacques Mathieu

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 108-109
Author(s):  
C. Isaac ◽  
D. Fouques ◽  
S. Braha Zeitoun ◽  
D. Januel

IntroductionLe trouble bipolaire est une maladie psychiatrique caractérisée par une alternance d’épisodes de dépression et/ou de manie, ainsi que de périodes de rémission plus ou moins partielles. Des études ont observé des déficits cognitifs chez les patients bipolaires, qui seraient présents dès le premier épisode et qui persisteraient tout au long de leur vie [4]. Ces troubles auraient un impact sur le fonctionnement psychosocial des patients [1]. Il n’existe actuellement aucune thérapie ciblant les déficits cognitifs des patients bipolaires. La remédiation cognitive est une thérapie permettant un entraînement des capacités cognitives et un apprentissage de stratégies de résolution de problèmes. Plusieurs études concluent à un effet bénéfique persistant de la thérapie chez les patients schizophrènes [3]. De nombreux auteurs suggèrent que la thérapie de remédiation cognitive pourrait également être bénéfique aux patients bipolaires [2].MéthodologieNotre étude a pour objectif d’observer l’intérêt que peut présenter la remédiation cognitive pour les patients bipolaires, à travers l’étude du parcours de Monsieur V., un patient bipolaire de type I, qui a suivi une thérapie individuelle de remédiation cognitive durant trois mois. Nous avons administré avant et après la thérapie un bilan clinique, un bilan neuropsychologique et le test de Rorschach.RésultatsLes résultats indiquent une amélioration des capacités cognitives et fonctionnelles du patient. Nous avons observé des améliorations comportementales, mais également un changement plus profond dans la manière dont le patient mobilise des capacités cognitives.ConclusionCes résultats suggèrent que des patients bipolaires pourraient bénéficier d’une thérapie de remédiation cognitive, et nécessiteraient d’être reproduits sur une plus large population.


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