Studying task repetition for adult and young foreign language learners of English (EFL) has received growing interest in recent literature within the task-based approach (Bygate, 2009; Hawkes, 2012; Mackey, Kanganas, & Oliver, 2007; Pinter, 2007b). Earlier work suggests that second language (L2) learners benefit from repeating the same or a slightly different task. Task repetition has been shown to enhance fluency and may also add to complexity or accuracy of production. However, few investigations have taken a closer look at the underlying relationships between the three dimensions of task performance: complexity, accuracy, and fluency (CAF). Using Skehan’s (2009) trade-off hypothesis as an explanatory framework, our study aims to fill this gap by investigating interactions among CAF measures. We report on the repeated performances on an oral spot- the-difference task by six 9-year-old EFL learners. Mirroring earlier work, our data reveal significant increases of fluency through task repetition. Correlational analyses show that initial performances that benefit in one dimension come at the expense of another; by the third performance, however, trade-off effects disappear. Further qualitative explanations support our interpretation that with growing task-familiarity students are able to focus their attention on all three CAF dimensions simultaneously.Au sein de la littérature relative à l’approche fondée sur les tâches, on évoque de plus en plus d’études portant sur la répétition des tâches pour l’enseignement de l’anglais langue étrangère aux jeunes et aux adultes (Bygate, 2009; Hawkes, 2012; Mackey, Kanganas, & Oliver, 2007; Pinter, 2007b). Des études antérieures semblent indiquer que les apprenants en L2 profitent de la répétition de la même tâche ou d’une tâche légèrement différente. Il a été démontré que la répétition des tâches améliore la fluidité et qu’elle pourrait augmenter la complexité ou la précision de la production. Toutefois, peu d’études se sont penchées davantage sur les relations sous-jacentes entre les trois dimensions de l’exécution des tâches : la complexité, la précision et la fluidité. S’appuyant sur l’hypothèse du compromis de Skehan (2009) comme cadre explicatif, notre étude vise à combler cette lacune en examinant les interactions entre les mesures de ces trois éléments. Nous faisons rapport du rendement de six jeunes âgés de 9 ans qui apprennent l’anglais comme langue étrangère alors qu’ils répètent une tâche impliquant l’identification de différences. Nos données reproduisent les résultats de travaux antérieurs en ce qu’elles révèlent une amélioration significative de la fluidité par la répétition de tâches. Des analyses corrélationnelles indiquent que l’amélioration d’une dimension lors des exécutions initiales se fait aux dépens d’une autre; cet effet de compromis disparait, toutefois, à la troisième exécution. Des explications quali- tatives supplémentaires viennent appuyer notre interprétation selon laquelle la familiarité croissante que ressentent les élèves avec une tâche leur permet de se concentrer sur les trois dimensions (complexité, précision et fluidité) à la fois.