The ideological struggle deployed between the Syrian opposition groups and the government during the first year of the Syrian popular uprising is examined in this paper. Force alone was not enough for the regime to crush the revolt, at least during its first twelve months, while protesters were unable to bring down the government. The battle for cultural hegemony had to be won by one of the two sides. Protesters and the regime alike had to deploy their discourses along frames that resonated with the values, hopes and fears of Syrians. The effectiveness of the regime in securing the support of large sections of urban dwellers and its systematic violent repression led to frustration on the part of demonstrators, who ended up supporting at least morally the armed struggle. A stalemate was reached. This led to divergent framing activity within the opposition, which in turn led to its division.Spanish
El artículo examina la lucha ideológica que se dio entre los grupos sirios de oposición y el gobierno durante el primer año del levantamiento popular en Siria. Durante los primeros 12 meses a partir de marzo de 2011, al régimen no le bastó con la fuerza bruta para aplastar la revuelta, aunque los manifestantes tampoco lograron tumbar al gobierno. Se dio un combate por la hegemonía cultural y uno de los bandos necesitaba ganarla. Tanto los opositores como el régimen frasearon sus discursos alrededor de aristas conceptuales (frames) en armonía con los valores, esperanzas y temores de la población siria. La e ficacia del régimen en obtener el apoyo de amplios sectores de los habitantes de las principales ciudades y la represión violenta sistemática condujeron a un sentimiento de frustración entre los manifestantes, que terminaron ofreciendo un apoyo al menos moral a la lucha armada. Se llegó a un impasse. Esto a su vez llevó a que diferentes grupos de oposición reconstruyeran su discurso en torno de aristas distintas, lo que generó división.French
L'article étudie la lu e idéologique menée entre les groupes d'opposition et le gouvernement pendant la première année du soulèvement populaire en Syrie. Pendant les douze premiers mois, à dater du mois de mars de 2011, la force brute n'a pas suffiau régime pour écraser le mouvement, bien que les manifestants à leur tour n'aient pas réussi à faire tomber le gouvernement. Une lu e pour l'hégémonie culturelle s'est développée et un des deux côtés devait la gagner. L'opposition ainsi que le régime ont encadré (frame) leurs discours de sorte à qu'ils parlent aux valeurs, espoirs et peurs des syriens. Le succès du régime à gagner l'appui (ou le recul) de grands secteurs de la population des villes principales et la répression violente systématique ont produit un sentiment de frustration parmi les manifestants, qui ont fini par soutenir la lu e armée au moins moralement. La situation est arrivée à une impasse. Dans cet état, différents groupes d'opposition ont reformulé leurs discours au tour d'encadrements divergents, ce qui a mené à leur division.