scholarly journals Audit of Pain Management at the Hospital

2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 84-86
Author(s):  
Fadoua Berdi ◽  
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Jihane Ifezouane ◽  
Imane Zhim ◽  
Imane Zakariya ◽  
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Introduction. La douleur est un motif de consultation très fréquent, chaque syndrome algique justifie des modalités particulières de prise en charge thérapeutique, selon son origine, ses caractéristiques et le terrain. L’objectif de l’étude est d’évaluer la prise en charge de la douleur à l’hôpital afin de déceler d’éventuelles déficiences. Matériel et méthodes. Un questionnaire a été destiné aux médecins de tous les services de l’hôpital. Les principaux thèmes étaient : le statut du médecin prescripteur, les méthodes et le temps consacré pour l’évaluation de la douleur, les antalgiques prescrits ainsi que les voies d’administration, la douleur chez l’enfant et enfin l’objectif de la prise en charge de la douleur. Résultats. On a reçu 100 réponses, avec 22% généralistes, 40% résidents et 17% des professeurs, dont 37% ont reçu une formation sur la douleur. 62% ont un protocole de prise en charge de la douleur dans leurs services. 81% prescrivent un antalgique dès l’expression de la douleur par les patients. La moyenne du temps, pour évaluer la douleur a été de 5,82 minutes avec un écart type de 4,92. 52% utilisent la méthode EVA, 4% l’EN, 66% évaluent la douleur selon les plaintes des patients, 35% selon les réactions des patients, 23% selon les mouvements des patients, 20% selon l’expression faciale des patients. 98% prescrivent le paracétamol en première intention, 45% de la morphine, 72% des AINS, 30% du tramadol et 24% utilisent en plus de ces analgésiques, d’autres molécules tel que le néfopam, la codéine. Les obstacles rencontrés lors de la prise en charge de la douleur sont 27% d’ordre économique, 24% dû à la non adhésion des patients, 36% la non disponibilité de certains antalgiques. 89% estiment que le niveau de prise en charge de la douleur dans le service est excellent, contre 56% avec un niveau moyen et 8% un niveau insuffisant. 83% affirment que la prise en charge de la douleur est obligatoire et 82% faisant partie d’une assurance qualité des soins. Conclusion. La prise en charge de la douleur est pluridisciplinaire, les professionnels de santé doivent avoir une formation sur la nécessité de prise en charge de la douleur qui entre dans le cadre de l’assurance qualité des soins et devient obligatoire pour la prise en charge du patient.

Author(s):  
Pascale Lafitte ◽  
Benoît Pétré ◽  
Xavier de la Tribonnière ◽  
Rémi Gagnayre

Introduction : La pandémie mondiale liée au COVID-19 a eu entre autres pour conséquence le confinement de la population générale en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Cette situation a modifié l’organisation des soins, mettant l’accent sur la lutte en urgence contre l’épidémie. Les patients malades chroniques, plus à risque de développer une forme grave d’infection au virus, ont vu leur prise en charge en soins et éducative bouleversée pour cela les professionnels de santé ont dû adapter leurs pratiques d’ETP. Objectifs : L’objectif de cette étude est d’une part, de décrire les modifications des programmes d’ETP survenues pendant cette période de confinement et d’autre part de préciser dans quelles mesures les professionnels ETP ont développé des interventions spécifiques sur la prévention du COVID-19. Méthodes : Il s’agit d’une enquête par questionnaire, réalisée durant la période de confinement, du 13 mars au 11 mai, auprès des coordonnateurs de programmes d’ETP autorisés en France métropolitaine et départements d’outre-mer, accessible sur le site Internet de la SETE. Le questionnaire comportait 14 questions, de type fermé avec choix de réponses, mixtes et ouvertes. Les réponses aux questions fermées ont été traitées via le logiciel Excel©, les autres ont fait l’objet d’une analyse de contenu, relevant ainsi d’une méthode mixte intégrant quantitatif et qualitatif. Résultats : 410 coordonnateurs de programmes ou d’UTEP ont répondu à l’enquête, recouvrant un total de 714 programmes représentant 16 % des 4500 programmes autorisés en France. 70% ont été complètement interrompus, 29 % ont vu leurs activités poursuivies en y apportant des modifications. Des activités ponctuelles de prévention du COVID-19 ont été réalisées pour 11 % des programmes. La grande majorité des activités d’ETP collectives ont été abandonnées au profit de séances individuelles intégrées aux soins, conduites à distance faisant appel au téléphone et à des solutions numériques diverses. Discussion : L’ETP semble non prioritaire dans les structures de soins -redéploiement des professionnels dédiés, fermeture des UTEP… La personnalisation des parcours et le maintien d’un suivi éducatif apparaissent alors comme une nécessité pour pallier aux difficultés imposées par la situation d’urgence. Des adaptations numériques ont souvent été utilisées, soulevant des questions d’illectronisme pour les patients, de moyens matériels pour les équipes, de leurs compétences à conduire une pédagogie du numérique. Conclusion : Cette enquête témoigne de la fragilité de l’ETP et du faible niveau d’importance qu’on lui a accordé pendant la crise sanitaire appelant des soins classiques. Si la notion de programme n’est pas remise en question, les possibilités d’adaptation sont envisagées en accordant plus de place aux activités d’éducation thérapeutique plus pertinentes pour assurer le suivi éducatif personnalisé. Ces résultats devraient être complétés par des études sur l’expérience vécue par les patients pendant cette crise au prisme de leur éducation ou de leur absence d’éducation.


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 112-116 ◽  
Author(s):  
T. Marx ◽  
S. Kepka ◽  
T. Desmettre

Les pneumothorax rencontrés aux urgences peuvent être d’origine spontanée ou traumatique. L’exsufflation est une méthode thérapeutique simple du pneumothorax spontané primitif. Cette technique consiste à réaliser une aspiration par l’intermédiaire d’un cathéter, sans que le matériel soit laissé en place. Elle permet une prise en charge ambulatoire du patient et répond à des enjeux de qualité des soins (efficacité, simplicité, sécurité) et d’économie de la santé (diminution de la durée et du taux d’hospitalisation). L’exsufflation peut être réalisée via différents dispositifs tout simples d’utilisation, par voie antérieure ou axillaire. L’exsufflation à l’aiguille avec des cathéters de perfusion intraveineux est peu recommandée devant le risque d’échec lié à une longueur de cathéter inadaptée à la morphologie du patient. Les usages de drains de faible calibre avec la méthode de Seldinger ou de kits dédiés de thoracentèse sont à privilégier. Les complications sont moindres comparées à la pose d’un drain thoracique. Il s’agit le plus souvent d’obstruction ou de déplacement du cathéter. L’exsufflation est également un geste de sauvetage à réaliser en urgence en cas de pneumothorax suffocant. La bonne maîtrise de l’une de ces techniques est donc indispensable dans le cadre de la formation et de la pratique en médecine d’urgence.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S74-S74 ◽  
Author(s):  
Y. Bubien

L’hôpital de demain sera 2,0 ou ne sera pas. Derrière ce constat prospectif et déterminé, il y a une réalité indéniable prenant ses racines dès à présent : la santé est déjà connectée et elle le restera. À l’heure des objets connectés, des patients connectés, des prémices de la médecine 2,0 et du big data, il faut dès aujourd’hui nous préparer à repenser nos façons de « panser ». Montres, bracelets, smartphones, balances, fourchettes, piluliers, vêtements ou même brosses à dents, pour chaque instant de votre journée, il y a un objet de santé connecté. Les objets de santé connectés sont en passe de révolutionner le quotidien mais aussi bientôt la conception du soin. Ainsi, d’après un sondage publié par l’institut Odoxa, 81 % des médecins estiment que « la santé connectée est une opportunité pour la qualité des soins » et 91 % jugent qu’elle est « une opportunité pour améliorer la prévention » des maladies. L’enjeu pour l’hôpital de demain est de s’adapter aux changements sociologiques de notre époque. La révolution numérique qui « digitalise » les modes d’interaction entre les patients et les établissements de santé (facebook, twitter, les objets connectés…) ne doit pas faire peur. Bien au contraire, elle doit être une opportunité pour adopter de nouveaux modèles de prise en charge sans doute moins unilatéraux et plus coopératifs. Ces nouvelles organisations devront être capables de mettre à profit les informations recueillies pour le médecin, mais aussi de pouvoir réceptionner de façon sécurisée et adaptée les données d’objets de santé connectés, en dehors de son enceinte. Le marché des big data est aujourd’hui dominé par les grands groupes américains comme google, par les mathématiciens, les informaticiens, les financiers. C’est aux hospitaliers et surtout aux médecins de reprendre la main pour façonner l’hôpital de demain à leur image, au service des patients et des citoyens.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S52-S52
Author(s):  
P. Hardy ◽  
A.L. Penchaud ◽  
B. Lavigne ◽  
M. Lardinois

L’internat est une période de stress chronique élevé pour les étudiants en médecine qui doivent relever le défi d’apprendre à travailler en équipe, de devenir des médecins compétents, responsables et empathiques, dans un climat parfois compétitif. Les premières études analysant la prévalence des troubles psychiatriques chez les internes dans les années 1960 retrouvaient une prévalence de la dépression d’environ 30 %. Des travaux récents retrouvent des taux identiques ainsi qu’une augmentation significative de la prévalence du burn-out et des symptômes anxieux au cours de l’internat . Cependant, il semblerait que les internes souffrant de troubles psychiatriques se tournent peu vers les professionnels de santé , alors même que l’aggravation des symptômes retentit sur leur fonctionnement, notamment professionnel. Actuellement, il n’existe pas en France de recommandation claire quant à la prise en charge médicale et universitaire des internes en souffrance psychique, malgré des résultats encourageant d’interventions individuelles ou groupales . L’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie a donc mené une enquête auprès des représentants des internes en psychiatrie de chaque subdivision et des coordonnateurs locaux du diplôme d’études spécialisées (DES) de psychiatrie. Ce travail, présenté pour la première fois, a pour but de décrire les dispositions médicales et universitaires prises pour les internes en souffrance et celles souhaitées. L’objectif final de cette étude est d’élaborer des recommandations nationales et consensuelles aidant à la prise en charge spécifique de ces étudiants. Le professeur Hardy apportera son regard avec sa double expertise de coordonnateur du DES de psychiatrie de Paris-IDF et de psychiatre intéressé par les troubles affectifs et les facteurs de risques psychosociaux. L’approche sociologique de Madame Penchaud viendra enrichir cette session où elle présentera une revue de la littérature en sciences sociales sur les motivations présidant au choix de la filière psychiatrique et proposera une analyse compréhensive de l’expérience et l’apprentissage professionnel des internes en psychiatrie.


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