Dimensions de personnalité et trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité : étude multicentrique des patients d’alcoolodépendants

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 5-5
Author(s):  
L. Sala ◽  
L. Romo ◽  
G. Martinotti ◽  
F. Rouillon ◽  
L. Janiri ◽  
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La présence d’un Trouble Déficit d’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) serait corrélée avec l’utilisation de substances (surtout l’alcool), chez des adolescents, avec des taux de 16 % en population générale et 25 à 40 % en population adulte [3,4]. Chez des adultes, un taux de 6 % à 25 % est signalé chez des patients traités pour abus ou dépendances aux substances psychoactives [2]. Par ailleurs, il est nécessaire de connaître ce double diagnostic ainsi que les dimensions de personnalité afin de pouvoir adapter la prise en charge [1]. Nous avons réalisé cette étude multicentrique auprès d’une population de 60 patients alcoolodépendants suivis en consultation dans deux centres hospitalo-universitaires, à Colombes et à Rome. L’objectif de l’étude est d’analyser la sévérité de la pathologie alcoolique et les liens avec la présence d’un éventuel TDAH et des dimensions de personnalité selon le modèle de Costa et Mc Crae (Big Five). Pour le diagnostic de TDAH, nous avons utilisé la Wender Utah Rating Scale (WURS) en rétrospectif et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). Et pour l’évaluation de la personnalité, nous avons utilisé le questionnaire NEO PI-R, et nous avons analysé les facteurs et les facettes. Les résultats des analyses statistiques descriptives seront présentés.

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 47-47
Author(s):  
M. Di Nicola ◽  
L. Sala ◽  
L. Romo ◽  
V. Catalano ◽  
C. Dubertret ◽  
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IntroductionDans les cas des troubles bipolaires, les taux de comorbidité avec un TDAH peut varier entre 9,5 % et 27 % [1]. Ces patients présentent un début de trouble plus précoce, avec plus d’épisodes dépressifs et des épisodes mixtes. Il existe peu d’étude sur le lien entre ces deux pathologies et les différentes dimensions de personnalité selon le modèle de Big Five. MethodsNotre étude comporte 106 patients souffrant de dépression, 102 patients bipolaires et 120 témoins, tous homogènes vis-à-vis de leurs caractéristiques démographiques. Le diagnostic de TDAH se basait sur les critères DSM-IV-TR. Les traits de TDAH étaient autoévalués avec la Wender Utah Rating Scale (WURS), la Adult ADHD Self-rating Scale (ASRS) et la Brown Attention Déficit Disorder Scale (ADD). L’Inventaire de Personnalité-Révisé, le NEO PI-R, servait également à évaluer les dimensions de la personnalité au sein des groupes cliniques. Résultats15,7 % des adultes souffrant d’un trouble bipolaire et 7,5 % souffrant d’une dépression sévère manifestaient une comorbidité d’un TDAH en comparaison avec seulement 3,3 % des témoins. Il existe des corrélations significatives entre des traits de personnalité et la présence d’un TDAH. Une analyse de régression logistique de l’ensemble des 208 sujets cliniques a montré que ceux avec des faibles niveaux de névrosisme manifestaient un taux moins important de comorbidité avec un TDAH. DiscussionNotre étude souligne le lien entre des troubles de l’humeur, notamment les troubles bipolaires, et la présence d’un TDAH chez des adultes. Nos résultats soutiennent la nécessité d’évaluer les sujets souffrant des troubles d’humeur sur une éventuelle comorbidité de TDAH en milieu clinique. Il faudra étudier d’une façon plus approfondie ces traits de personnalité et les liens entre des troubles de l’humeur et un TDAH afin de pouvoir adapter la prise en charge.


PEDIATRICS ◽  
1982 ◽  
Vol 69 (6) ◽  
pp. 688-694
Author(s):  
Sally E. Shaywitz ◽  
Robert D. Hunt ◽  
Peter Jatlow ◽  
Donald J. Cohen ◽  
J. Gerald Young ◽  
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Despite the frequent use of methylphenidate (MPH) in school-aged children with disorders of attention, impulsivity, and activity regulation (attention deficit disorder, ADD), little is known of its clinical pharmacology. The pharmacokinetics of MPH as well as its effects on growth hormone and prolactin were examined after oral administration in 14 boys with ADD ranging in age from 7 to 12 years (mean 10.4 years). Peak concentrations determined in these acute studies were compared with concentrations obtained two hours after MPH administration in another group of children with ADD who were receiving MPH chronically. After a lag phase of approximately ½ to 1 hour, MPH reached a peak plasma concentration at 2.5 ± 0.65 hours after 0.34 mg/kg and 1.9 ± 0.82 hours after 0.65 mg/kg (mean ± SD). Terminal half-lives were 2.53 ± 0.59 and 2.61 ± 0.29 hours after administration of 0.34 and 0.65 mg/kg, respectively. Observed maximal concentrations ranged from 11.2 ± 2.7 ng/ml after administration of 0.34, and 20.2 ± 9.1 ng/ml after administration of 0.65 mg/kg. The mean area under the curve after administration of 0.65 mg/kg was approximately double that calculated at 0.34 mg/kg. Plasma growth hormone increased significantly from an initial (pre-MPH) mean concentration of 4.4 to peak at two hours at 10.5 ng/ml. Prolactin concentration declined significantly from a pre-MPH level of 9.5 to a nadir at 1½ hours of 3.80 ng/ml, supporting the notion that MPH is acting via central dopaminergic mechanisms. MPH concentrations in children receiving doses of 0.34 mg/kg chronically averaged 8.00 ± 0.91 at two hours, after medication, approximating the mean concentration at the same time observed in the acute study. The concentration of MPH in single "spot" samples obtained at two to three hours after administration of medication were significantly correlated with the percentage of improvement in the abbreviated Conners rating scale, indicating a relationship between plasma MPH concentration and clinical response.


2016 ◽  
Vol 51 (4) ◽  
pp. 382-392 ◽  
Author(s):  
Bruno Etain ◽  
M Lajnef ◽  
J Loftus ◽  
C Henry ◽  
A Raust ◽  
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Background: Clinical features of attention deficit hyperactivity disorder can be frequently observed in cases with bipolar disorders and associated with greater severity of bipolar disorders. Although designed as a screening tool for attention deficit hyperactivity disorder, the Wender Utah Rating Scale could, given its factorial structure, be useful in investigating the early history of impulsive, inattentive or mood-related symptoms among patients with bipolar disorders. Methods: We rated the Wender Utah Rating Scale in 276 adult bipolar disorder cases and 228 healthy controls and tested its factorial structure and any associations with bipolar disorder phenomenology. Results: We confirmed a three-factor structure for the Wender Utah Rating Scale (‘ impulsivity/temper’, ‘ inattentiveness’ and ‘ mood/self-esteem’). Cases and controls differed significantly on Wender Utah Rating Scale total score and sub-scale scores ( p-values < 10−5). About 23% of bipolar disorder cases versus 5% of controls were classified as ‘ WURS positive’ (odds ratio = 5.21 [2.73–9.95]). In bipolar disorders, higher Wender Utah Rating Scale score was associated with earlier age at onset, severity of suicidal behaviors and polysubstance misuse; multivariate analyses, controlling for age and gender, confirmed the associations with age at onset ( p = 0.001) and alcohol and substance misuse ( p = 0.001). Conclusion: Adults with bipolar disorders who reported higher levels of childhood symptoms on the Wender Utah Rating Scale presented a more severe expression of bipolar disorders in terms of age at onset and comorbidity. The Wender Utah Rating Scale could be employed to screen for attention deficit hyperactivity disorder but also for ‘ at-risk behaviors’ in adult bipolar disorder cases and possibly for prodromal signs of early onset in high-risk subjects.


2012 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 71-78
Author(s):  
S.F. Kirk ◽  
R. Tytus ◽  
R.T. Tsuyuki ◽  
A.M. Sharma

Introduction Nous en savons peu sur le lien entre les Lignes directrices canadiennes de 2006 sur la prise en charge et la prévention de l’obésité et les expériences de prise en charge du poids des Canadiens, et nous ne savons pas si ces expériences cadrent avec les recommandations figurant dans les Lignes directrices. Méthodologie Nous avons utilisé les données d’un sondage omnibus auprès de la population générale pour comprendre ces deux enjeux, particulièrement en relation avec les maladies chroniques. Le sondage était composé de 23 questions sur les pratiques de prise en charge du poids et de questions sur les caractéristiques personnelles. Résultats Sur les 2004 répondants, 33 % ont été classés comme faisant de l’embonpoint et 20 % comme étant obèses. Parmi les répondants ayant de l’embonpoint ou obèses, 48 % ont déclaré avoir interrogé leur médecin au sujet de la perte de poids et 30 % ont affirmé que leur médecin leur avait suggéré de perdre du poids sans qu’ils aient eux-mêmes abordé la question. En rapport avec les recommandations figurant dans les Lignes directrices, 14 % des personnes ayant de l’embonpoint et 18 % de celles étant obèses ont dit que la circonférence de leur taille avait été mesurée, respectivement 82 % et 87 % ont affirmé que leur pression artérielle avant été vérifiée et respectivement 36 % et 50 % ont déclaré qu’elles avaient subi un test de dépistage du diabète. Conclusion Ces résultats ont une incidence sur le diagnostic et la prise en charge des maladies chroniques.


PEDIATRICS ◽  
1994 ◽  
Vol 93 (1) ◽  
pp. 70-75 ◽  
Author(s):  
Bennett A. Shaywitz ◽  
Colleen M. Sullivan ◽  
George M. Anderson ◽  
Sheila M. Gillespie ◽  
Barbara Sullivan ◽  
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Objective. To determine the effects of large doses of aspartame on behavior, cognition, and monoamine metabolism in children with attention deficit disorder. Design. A randomized, double-blind, placebo-controlled crossover study of unmedicated children meeting Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (3rd ed) criteria for attention deficit disorder. Setting. Behavioral assessments were performed in the child's home by their parents and in the classroom by a teacher. Cognitive tests were administered and blood drawing was performed during a 2-day inpatient admission to our Children's Study Center. Interventions. Administration of aspartame (single morning dose, 34 mg/kg) or placebo for alternate 2-week periods. Main outcome measures. Behavioral and cognitive tests included the Matching Familiar Figures Test (MFFT), Children's Checking Task (CCT), the Airplane Test, the Wisconsin Card Sorting Test (WCST), the Subjects Treatment Emergent Symptom Scale (STESS), the Multigrade Inventory for Teachers (MIT), and the Conners Behavior Rating Scale. Blood was drawn for complete blood cell count and liver function tests, as well as amino acid, methanol, formate, serotonin, and monoamine metabolite analyses, and urine was collected for measurement of catecholamine and monoamine metabolite excretion. Results. No clinically significant differences between aspartame and placebo were found for the STESS, MIT, or Conners ratings, or for the MFFT, CCT, WCST, or Air-plane cognition tests. Also, no differences were noted for any of the biochemical measures, except for the expected increase in plasma phenylalanine and tyrosine following aspartame. Conclusions. The findings indicate that aspartame at greater than 10 times usual consumption has no effect on the cognitive and behavioral status of children with attention deficit disorder. In addition, aspartame does not appear to affect urinary excretion rates of monoamines and metabolites.


Author(s):  
Ameneh Panah ◽  
Shahram Zare

The purpose of this study was to determine the prevalence of attention deficit disorder/hyperactivity in medical students of Bandar Abbas University of Medical Sciences in 2011-2014. This research is a descriptive study. In this study, 176 students were selected through available sampling among medical students from Bandar Abbas University of Medical Sciences from 2011 to 2014.In this study, the Wender Utah and rating scale were completed by students through self-reporting The population of the study included 176 students who 105 were female students, and 71 were male students. Based on the findings of this study, the rate of attention deficit disorder hyperactivity among students was 1.7%, and 10.8% of students were suspected of this disorder. In this study, there was no statistically significant relationship between the items such as gender, marital status, age, total score, and history of mental disorders and mean scores for attention-deficit / hyperactivity disorder. The prevalence of attention deficit disorder hyperactivity in students is significant. Due to the interactions that this disturbance causes in the student's academic and occupational performance, student assessments should be made at university registration as well as at university by the academic advisers in order to diagnose and treat them.


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