La sophrologie pour développer des stratégies d’adaptation aux traitements du cancer

2017 ◽  
Vol 66 (236) ◽  
pp. 37-39 ◽  
Author(s):  
Michelle Gaide ◽  
Frédérique Surdej ◽  
Christelle Daoud-Carrera ◽  
Éric Dudoit ◽  
Florence Duffaud ◽  
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2020 ◽  
Vol 59 (3) ◽  
pp. 248-255
Author(s):  
Jean-Marc Guilé ◽  
Nicolas Benard ◽  
Olivier Bourdon ◽  
Yann Griboval ◽  
Hélène Lahaye ◽  
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Une intervention psychothérapeutique protocolisée a été mise au point par Stanley et associés pour aider à prévenir de futurs comportements suicidaires chez les personnes qui ont déjà fait une tentative de suicide. Le plan de sécurité (PS) fournit aux suicidants une planification écrite, personnalisée, étape par étape, des stratégies de protection et d’adaptation (coping) à mettre en œuvre en cas de crise suicidaire. Le PS comprend six éléments informatifs : (1) les signes avant-coureurs liés à une augmentation des impulsions suicidaires; (2) les stratégies d’adaptation internes que l’individu est capable de mettre en œuvre par lui-même; (3) les stratégies d’adaptation à mettre en œuvre avec le soutien d’amis et de parents; (4) les moyens qu’il/elle peut employer pour contacter les personnes significatives au sein de son réseau de soutien social; (5) les professionnels de la santé mentale et les services d’assistance téléphonique à éventuellement contacter en cas d’urgence suicidaire; et (6) les stratégies pour obtenir un environnement plus sûr au domicile. Les PS sont élaborés avec les suicidants au décours de la crise suicidaire. Les suicidants sont encouragés à partager le SP avec un proche de leur réseau de soutien. Ceci est obligatoire avec un suicidant mineur. Le parent ou le responsable légal doit être impliqué dans la préparation et le suivi du PS. Afin d’évaluer en permanence le risque suicidaire de l’individu, les PS sont revus tout au long du suivi thérapeutique. Le SP est une brève intervention, facile à mettre en œuvre à la suite d’une tentative de suicide. On dispose de résultats de recherche prometteurs concernant son efficacité dans la prévention des récidives de conduites auto-agressives.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S17-S17
Author(s):  
K. Dujardin ◽  
G.-A. Robert ◽  
R. David

L’apathie est définie comme un manque de motivation qui impacte les dimensions cognitives, émotionnelles et comportementales du quotidien. Les comportements orientés vers un but (c.-à-d., l’obtention de toute forme de satisfaction élémentaire (nourriture par exemple) et la persévération à l’effort), les cognitions (prise d’initiative, stratégies d’adaptation telles que la flexibilité mentale et l’inhibition des conduites inadéquates) et l’état émotionnel associé (activation du système d’éveil et d’excitation) sont réduits voire même absents dans les cas extrêmes. La sensation de vacuité ressentie par l’entourage peut prendre le masque du rejet de la part du proche aidant/compagnon, d’un désinvestissement de la part du médecin ou bien même de l’oubli dans les institutions. L’apathie étant associée à l’assombrissement du pronostic et à une qualité de vie altérée dans différentes maladies neuropsychiatriques, une approche transnosographique apporterait-elle des évidences permettant de suspecter un déficit commun ? Ce symposium se déroulera en trois parties : au cours de la première, le Pr Dujardin présentera les données générales autour du concept d’apathie (notamment les définitions et les données épidémiologiques) puis seront traités de façon plus spécifiques (physiopathologies, outils d’évaluations et stratégies thérapeutiques) l’apathie dans les maladies psychiatriques dont la dépression et la schizophrénie et dans les maladies dégénératives dont les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. L’objectif est de pouvoir soumettre aux auditeurs un modèle intégratif correspondant aux troubles évoqués.


Author(s):  
Allison M. Krause ◽  
Bonita C. Long

RÉSUMÉCette étude examine la relation entre, d'une part, la cohésion familiale, le contrôle subjectif, et trois formes de soutien social (soutien émotionnel, apport d'information, aide concrète), et, d'autre part, les stratégies d'adaptation utilisées par les mères de personnes séparées ou divorcées. Les données ont été obtenues auprès de 84 mères âgées de 45 à 78 ans (moyenne: 61). Deux analyses de régression multiple ont été conduites en utilisant l'adaptation de type évitement (accent mis sur la ventilation des émotions, sur le désengagement mental et comportemental) et l'adaptation de type implication active (adaptation active, planification, réinterprétation positive et croissance) à titre de variables critères. Un recours plus fréquent à l'adaptation de type évitement s'est avéré être associé à une faible cohésion familiale, un bas niveau de contrôle subjectif, et à un haut niveau de soutien émotionnel. De plus, une utilisation plus importante de l'adaptation active était associé à un haut niveau de soutien émotionnel.


2020 ◽  
Vol 29 ◽  
pp. 1 ◽  
Author(s):  
Yaya Idrissou ◽  
Alassan Assani Seidou ◽  
Fréjus Mahougnon Tossou ◽  
Hilaire Sorébou Sanni Worogo ◽  
Mohamed Nasser Baco ◽  
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Une fausse perception du changement climatique peut entraîner une absence d’adaptation ou une mauvaise adaptation, augmentant ainsi la vulnérabilité à ce changement. Cependant très peu d’études se sont intéressées à cette question, surtout chez les éleveurs. Cette étude compare la perception du changement climatique des éleveurs de bovins des zones tropicales sèche et subhumide du Bénin avec les données climatiques des 40 dernières années. À cet effet, 360 éleveurs de bovins ont été interrogés dans ces zones. Les données collectées sont relatives aux caractéristiques sociodémographiques des éleveurs, ainsi qu’à leur perception du changement climatique. Les données climatiques couvrant la période 1976–2015 ont été collectées dans les stations météorologiques les plus proches de chaque zone d’étude. Les données d’enquête ont été soumises aux analyses fréquentielles et les données climatiques aux anomalies standardisées. Les résultats montrent que plus de 70 % des éleveurs des deux zones d’étude ont perçu une installation plus tardive de la saison pluvieuse, ainsi qu’une augmentation de la température et de la durée des poches de sécheresse, ce qui correspond aux données climatiques. Par contre, il existe un décalage entre les données climatiques et les perceptions des éleveurs, pour lesquels la pluviométrie aurait diminué et la saison des pluies se terminerait plus tôt. Cette étude permet de conclure que l’intégration d’indicateurs du changement perçus par les éleveurs serait pertinente pour élaborer des stratégies d’adaptation au changement climatique appropriées, consensuelles et durables, en facilitant la compréhension et la concertation entre éleveurs et scientifiques.


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