soutien social
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Author(s):  
Adrien Defossez

Cet article porte sur l’analyse comparative de deux approches socio­logiques du soutien social. La première, issue de la sociologie de la maladie chronique, traite des problématiques de gestion de la maladie et ses effets dans la vie quotidienne. Elle conçoit le soutien procuré par l’entourage comme un élément déterminant de l’expérience de la maladie. Une autre approche s’attache à décrire précisément la contribution respective des différents membres de l’entourage en matière de soutien. Mobilisant les concepts issus de l’analyse des réseaux, il s’agit alors de s’intéresser spécifiquement aux types de ressources procurés ainsi qu’aux caractéristiques des relations sociales qui constituent cet entourage aidant. L’article montre en quoi cette seconde approche a ouvert la voie à un questionnement fécond portant sur le processus d’obtention du soutien et présente des pistes de renouvèlement de l’étude du soutien social permettant d’associer à l’analyse appro­fondie de l’expérience de la maladie chronique les apports de l’approche par les réseaux.


2021 ◽  
pp. 595-614
Author(s):  
Tamarha Pierce
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 76 (2) ◽  
pp. 189-210
Author(s):  
Amira Dahmani

Ce travail cherche à appréhender les déterminants de la résilience du personnel soignant dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19. Son but est d’accéder à une compréhension profonde des motifs, des forces et des processus à l’oeuvre dans la dynamique complexe de la résilience. Il paraît d’autant plus crucial de répondre à cette question qu’il semble y avoir des enseignements à tirer pour penser différemment les conditions de travail dans les hôpitaux publics. Plus particulièrement, dans le contexte pandémique actuel, le personnel soignant semble plus que jamais exposer aux risques psychosociaux et à un quotidien professionnel inédit et jonché de tensions. Les résultats de l’étude menée auprès du personnel soignant d’un hôpital public en Tunisie ont révélé que la résilience résulte de l’activation de prédispositions, de facteurs de protection et de ressources autant personnelles qu’interpersonnelles et socioculturelles. Cette recherche a révélé que la résilience n’est pas une réaction spontanée dans un contexte professionnel marqué par l’adversité et l’incertitude. Elle est le fruit d’un mix mettant en jeu les dispositions personnelles, la dynamique de groupe, le soutien social, la stabilité familiale, le style de leadership et les contingences situationnelles. De même, l’étude souligne que la résilience génère une réelle valeur ajoutée pour les patients, les soignants et la pratique des soins aussi bien sur le plan humain, sanitaire, éthique qu’économique. Elle montre que le développement de la résilience constitue une responsabilité partagée entre le personnel soignant, le système hospitalier, les autorités sanitaires, l’encadrement et les dirigeants des établissements de santé.


2021 ◽  
pp. 433-523
Author(s):  
Marilou Bruchon-Schweitzer ◽  
Émilie Boujut
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 9 (03) ◽  
pp. 534-539
Author(s):  
R. Sabiri ◽  
◽  
A. El azery ◽  
O. Wajih ◽  
M. Benhassou ◽  
...  

Objectifs: lobjectif principal de notre travail etait devaluer la qualite de vie (QDV) des patientes atteintes du cancer du col uterin. Materiels et methodes: Il sagit dune etude transversale realisee de Janvier 2017 à Fevrier 2018 au centre Mohammed VI pour le traitement des cancers. Lenquete avait inclus les patientes atteintes du cancer du col quel que soit le stade de la maladie et le traitement recu. Un questionnaire a ete administre comportant les caracteristiques sociodemographiques, cliniques, exploration du soutien social par le questionnaire SSQ6 et la version arabe classique du Fact-Cx. Resultats: Au total, 78 patientes ont ete recrutees, la moyenne dâge etait de 53,19 ans (Ecart-type=7,45 ans). La majorite des patientes etait mariees (64,1%) et 80,8 % navaient pas ete scolarisees. Environ 39 % avaient un stade clinique II et 92% etaient atteintes dun carcinome epidermoide. La coherence interne etait bonne pour trois sous echelle. La QDV de nos patientes etait alteree dans toutes ses dimensions, le statut marital, le niveau detude, le stade clinique et le type histologique de la tumeur impactaient fortement la QDV des patientes. Les meilleurs scores ont ete note chez les femmes mariees, celles avec niveau detude universitaire, les femmes atteintes dun carcinome epidermoide. La majorite des dimensions etait significativement correlee avec le soutien social recu. Au terme de nos resultats on peut conclure que le cancer du col avait un retentissement majeur sur la QDV des patientes.


Author(s):  
Claudia Venuleo ◽  
Tiziana Marinaci ◽  
Piergiorgio Mossi

Gambling participation among older people has grown over the years. Elders constitute a large and fast-growing population in Italy, but little empirical evidence describes gambling patterns among older Italian adults and the problem gambling (PG)’s psychosocial determinants, so a range of questions which are crucial to orient prevention strategies remain unanswered. The present study aims to investigate habits, representations, levels of engagement in gambling among Italian elders and the role of loneliness, social support and well-being in explaining their problem with gambling. A convenience sample of 165 participants (mean age: 66.93; SD = 5.73; women: 43.1%) was involved. Gambling activities, habits, representations and PG rates were examined. A group “at moderate risk/problem gambling” (scoring >7 on PGSI, n = 40) and a control group (scoring 0 on PGSI, n = 40) were selected from the whole sample, balanced on socio-demographic characteristics; a one-way analysis of variance (ANOVA) was used to compare the two groups on the target psychosocial variables. 11.5% of the sample was found to meet the PGSI criteria for PG; 26.7% for moderate risk; 11.5% for problem gambling; 50.3% were classified as no-problem gamblers. Scratch cards were the main form of gambling among all groups; the chance to make more money and to distract oneself from other problems were the main reasons to gamble. Finally, the group “at moderate risk/problem gambling,” compared to the control group, expressed higher loneliness, as well as lower perceived social support and well-being.RésuméLa pratique des jeux de hasard chez les personnes plus âgées augmente au fil des années. Les aînés représentent un segment important et à croissance rapide de la population en Italie, mais peu de données empiriques décrivent les habitudes de pratique de jeux de hasard des adultes italiens plus âgés et les déterminants psychosociaux du jeu compulsif. Tout un éventail de questions essentielles à l’orientation des stratégies de prévention reste sans réponse. La présente étude se penche sur les habitudes, les représentations et les niveaux de pratique de jeux de hasard chez les aînés italiens, ainsi que le rôle de la solitude, du soutien social et du bien-être pour expliquer leurs problèmes liés au jeu, à l’aide d’un échantillon de commodité de 165 participants (moyenne d’âge : 66,93; écart-type de la population = 5.73; femmes : 43,1 %). La pratique des jeux de hasard, les habitudes, les représentations et le jeu compulsif ont été examinés. Un groupe « à risque moyen/jeu compulsif » (pointage >7 sur l’indice de gravité de jeu compulsif (IGJC), n = 40) et un groupe témoin (pointage de 0 sur l’IGJC, n = 40) ont été choisis parmi l’ensemble de l’échantillon, équilibrés du point de vue des caractéristiques sociodémographiques; une analyse de variance à un critère de classification (ANOVA) a été utilisée pour comparer les deux groupes par rapport aux variables psychosociales cibles. On a constaté que 11,5 % de l’échantillon répondaient aux critères de jeu compulsif de l’IGJC; 26,7 % répondaient aux critères de risque modéré; 11,5 %, aux critères de jeu compulsif; et 50,3 % étaient classés comme des joueurs ne présentant pas de problème. Les cartes à gratter constituaient la forme principale de jeu de hasard dans tous les groupes; les principales raisons de jouer étaient la possibilité de faire plus d’argent et d’oublier d’autres problèmes. Enfin, par rapport au groupe témoin, le groupe « à risque moyen/jeu compulsif » a exprimé un plus grand sentiment de solitude et percevait un moins grand soutien social et un moins grand bien-être.


2021 ◽  
pp. 47-54
Author(s):  
Rebecca Shankland ◽  
Clémence Gayet
Keyword(s):  

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