scholarly journals Fair Copyright for Canada: Lessons for Online Social Movements from the First Canadian Facebook Uprising

2013 ◽  
Vol 46 (4) ◽  
pp. 841-861 ◽  
Author(s):  
Blayne Haggart

Abstract.Despite the growing importance of social media, their political effectiveness remains understudied. Drawing on and updating resource mobilization theory and political process theory, this article considers how social media make “political engagement more probable” and determine the success of online social movements. It does so by examining the mainstreaming of the Canadian “user rights” copyright movement, focusing on the Fair Copyright for Canada Facebook page, created in December 2007. This decentralized, grassroots, social media-focused action—the first successful campaign of its kind in Canada and one of the first in the world—changed the terms of the Canadian copyright debate and legitimized Canadian user rights. As this case demonstrates, social media have changed the type and quantity of resources needed to create and sustain social movements, creating openings for new groups and interests. Their success, however, remains dependent on the political context within which they operate.Résumé.Malgré l'importance croissante des médias sociaux, leur efficacité politique est encore peu étudiée. En s'appuyant sur et en mettant á jour la théorie de la mobilisation des ressources et la théorie du processus politique, cet article examine comment les médias sociaux rendent « l'engagement politique plus probable » (Jensen et al., 2012 : 16) et détermine la réussite des mouvements sociaux en ligne. Il le fait en examinant l'intégration du mouvement canadien de « droits d'utilisateur » dans le débat sur les droits d'auteur et en se concentrant sur la page FacebookFair Copyright for Canada, créée en décembre 2007. Cet action décentralisée populaire, axée sur les médias sociaux—la première campagne réussie de son genre au Canada et l'une des premières du monde—a changé les termes du débat sur les droits d'auteur canadiens et a légitimé les droits d'utilisateur canadiens. Cette affaire montre que les médias sociaux ont changé le type et la quantité des ressources nécessaires pour créer et maintenir les mouvements sociaux, et qu'ils ont crée, par la suite, des ouvertures pour des nouveaux groupes et intérêts. Leur succès reste cependant dépendant du contexte politique dans lequel elles opèrent.

2016 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
Author(s):  
Usman Adekunle Ojedokun

In Nigeria, the availability of different Internet-enabled social media has led to the emergence of online social movements advocating the principle of good governance in the affairs of the state. In view of this, this paper examined the evolution of online social movements in Nigeria, and the role of ICT in their mobilization for good governance. Resource mobilization theory was employed as the explanatory framework. The paper contends that though online social movements in Nigeria are generally in their embryonic stage, they are, nonetheless, increasingly influencing the three organs of government and shaping public policies in the country.


Author(s):  
Nicholas Owen

Chapter 1 provides a critical account of the conscience constituent in social movement theory. It identifies the points at which conscience constituents are deployed in social movement theory: in resource mobilization theory, rational choice accounts of mobilization, political process theory, and framing theory. It considers the weaknesses of the conscience constituent theory both in terms of supply (why conscience constituents participate) and demand (why social movements make use of them). It introduces four puzzling empirical cases the existing theory struggles to explain: women’s movements and their male supporters, anticolonialism and its British friends, labor representation and its professional advocates, and Victorian socialists and middle-class fellowship. The chapter also provides a roadmap to the book as a whole and explains and justifies methodological and definitional choices.


Author(s):  
Sylvie Jochems ◽  
Melanie Millette ◽  
Josianne Millette

Since the 1990s, engagement practices have been transforming, becoming more diverse (Ion 1997; Sommier 2003; Bobineau 2010), especially with the growing use of new communication technologies (Blondeau 2007; Cardon and Granjon 2010). In the wake of these changes, discourses insisting on a loss of community and collective action have surfaced that encourage scepticism about the potential of these technologies to support political and social engagement, arguing that communication technologies were the cause of social fragmentation and of growing individualism (Putnam 2000; Bauman 2006). Recent social movements, such as the Arab Spring, the Indignados, Occupy and the ‘carrés rouges’ (red square) movement in Quebec are now casting doubt on this discourse. While many researchers have set out to examine how social movements under authoritarian regimes use social media and mobile technologies to organize, gain visibility and disseminate images of their actions around the world, the reconfiguration of collective action associated with the use of social media, and the relationship between social engagement and the use of technology in contemporary liberal democracies have been largely neglected. Technology is used in complex social, political and technological contexts that generate cultural interpretations and frameworks of practice in response to which individuals and groups stake out a space of freedom to practise resistance and appropriation (Jouët 2000; Jauréguiberry and Proulx 2011). How ICT and mobile communication uses contributed to and were embedded in the transformation of engagement practices during the carrés rouges and what it reveals about the transformations engagement practices, is the focus of the present paper. The red square movement, launched by student strikers in Quebec in spring 2012, provides a rich opportunity to study how social movements with historical roots can embrace mobile and participatory technologies, and evolve along with their communicational environment. Based on a study of mobile and participatory technology practices used by the red squares, and using an approach midway between communications, sociology and social work research, we argue that by encouraging mobilization and coordination (Millette, Millette and Proulx 2012) and citizen expression (Monnoyer-Smith 2011), the use of social media and mobile technologies contributes to the hybridization (Bennett and Segerberg 2012; Canclini 2010) of political and social engagement practices.  RÉSUMÉ EN FRANÇAIS Depuis la fin des années 1990, les pratiques d'engagement se diversifient et se transforment (Ion, 1997; Sommier, 2003; Lamoureux, 2008; Bobineau, 2010), notamment en lien avec les technologies de communication (Blondeau, 2007; Cardon et Granjon, 2010 ). Or, une perspective déplorant le déclin de la vie communautaire et associative a nourri une méfiance face aux usages de ces technologies comme pratiques d’engagement social et politique, celles-ci étant considérées comme favorisant l’individualisme et la fragmentation de l’action collective (Putnam, 2000 ; Bauman, 2006). Or, de récentes mobilisations, dont les mouvements du printemps arabe (2010), des indignés (2011) et des carrés rouges au Québec (2012) remettent en cause ces discours. Depuis la fin des années 1990, les pratiques d'engagement se sont diversifiées et transformées (Ion, 1997; Sommier 2003; Bobineau 2010), notamment en lien avec les technologies de communication (Blondeau 2007; Cardon et Granjon 2010). Une perspective déplorant le déclin de la vie communautaire et associative a nourri une méfiance face aux usages de ces technologies comme pratiques d’engagement social et politique, celles-ci étant considérées comme favorisant l’individualisme et la fragmentation de l’action collective (Putnam 2000; Bauman 2006). Or, les récentes mobilisations du Printemps Arabe, du mouvement des Indignados, d’Occupy et des carrés rouges au Québec, remettent en cause de tels discours. Si plusieurs travaux se sont penchés sur les mobilisations citoyennes dans des contextes politiques autoritaires, pour décrire comment les médias sociaux ont notamment servi à rendre visible l’indignation et l’action citoyennes, peu de chercheurs ont abordé les reconfigurations de l’action collective associées aux usages des médias sociaux, de même que les relations entre engagement et usages des technologies dans le contexte des démocraties libérales contemporaines. Or, au-delà de la stricte manipulation des technologies, un usage s’inscrit dans un contexte social, politique et technologique d’où émergent des interprétations culturelles et des cadres de pratiques, face auxquels les individus et les collectifs conservent toutefois un espace de liberté pour pratiquer résistances et détournements (Jouët 2000; Jauréguiberry et Proulx 2011). Comment les usages des TIC mobiles ont-ils contribué et comment ont-ils été enchassés dans les transformations des pratiques d’engagement sociales et politiques pendant le mouvement québécois des carrés rouges québécois, et que cela révèle-t-il des transformations des pratiques d’engagement? Initié par la grève des étudiant.es du Québec en 2012, le cas des carrés rouges offre l'occasion d'observer comment des mouvements s'inscrivant en continuité avec des formes de mobilisation « historiques » peuvent intégrer les technologies mobiles et participatives et se transformer avec leur environnement communicationnel. À partir d’une description des pratiques liées aux technologies mobiles et participatives déployées dans le cadre du mouvement des carrés rouges et d’une approche à l’intersection des études en communication, de la sociologie de la communication et du travail social, nous proposons ainsi de considérer que les usages de ces technologies de communication, à travers des pratiques de mobilisation, de coordination (Millette, Millette et Proulx 2012) et d'expression citoyenne (Monnoyer-Smith 2011), contribuent à une hybridation (Bennett et Segerberg 2012; Canclini 2010) des pratiques d’engagement sociales et politiques.


Author(s):  
Shannon Lucky ◽  
Dinesh Rathi

Social media technologies have the potential to be powerful knowledge sharing and community building tools for both corporate and non-profit interests. This pilot study explores the social media presence of a group of forty-six Alberta-based non-profit organizations (NPOs) in this information rich space. In this paper we look at the pattern of presence of NPOs using social media and relationships with staffing structures.Les médias sociaux ont la capacité d’être de puissants outils de partage de la connaissance et de rassemblement communautaire pour les organisations à but lucratif et sans but lucratif. Cette étude pilote explore la présence dans les médias sociaux d’un groupe de quarante-six organisations sans but lucratif (OSBL) albertaines dans cet environnement riche en information. La communication portera sur les modèles de présence des OSBL dans les médias sociaux et les liens avec les structures organisationnelles.


Author(s):  
Kenneth C. C. Yang ◽  
Yowei Kang

On March 18, 2014, a group of student protestors raided and occupied the Legislative Yuan and later the Executive Yuan in Taiwan. The student-led movement lasted for about 3 weeks after Taiwan's President made significant concessions to change his non-transparent practices when signing the Cross-Strait Service Trade Agreement (CSSTA) with People's Republic of China. Mostly labelled as a movement of civil disobedience against government's dealings with China, the 318 Sunflower Student Movement is viewed as an important step toward the deepening of Taiwan's democratization process. Its repercussions were felt in Hong-Kong and Macao where similar civil disobedience movements had emerged. On the basis of the resource mobilization theory (RMT), the authors used a combination of case study and thematic analysis methods to examine the role of social media in political mobilization in Taiwan. This chapter identified two major recurrent themes as follows: challenging mainstream media and mobilizing multi-movement resources.


2018 ◽  
Vol 43 (2) ◽  
Author(s):  
William Sanger ◽  
Thierry Warin

Background This article investigates how to extract signals from social media (Twitter) concerning political parties during an election.Analysis  670,000 messages were collected during the 2014 Québec election regarding each political party using a framing strategy. After associating each message to one of the four main topics of the campaign, two logistic models were developed to describe the election. While having been set by the incumbent party, the topic of “Independence” was not the most important topic of the campaign (“Economy” and “Society” were). When dominating in terms of mentions, each party was associated to a topic, and such association changed during the campaign.Conclusion and implications  From a practical standpoint, the findings of this article could be used to implement a framework to understand political campaigns dynamics through social media.RÉSUMÉContexte  Cette recherche est axée sur la manière de structurer les signaux issus des médias sociaux (Twitter) en contexte politique. Analyse  Nous avons collecté 670 000 messages concernant l’élection québécoise de 2014 en utilisant une stratégie de cadrage. Chaque message fut associé à une thématique de campagne, puis deux modèles logistiques furent utilisés pour décrire les élections. Ainsi, alors que le thème de l’indépendance fut mis à l’avant par le parti sortant, ce sont les messages reliés à l’économie et à la société qui furent les plus importants. Chaque parti fut associé préférentiellement à une thématique lorsqu’il domina en termes de mentions, et nous observons une évolution de cette association au cours de la campagne électorale. Conclusions et implications  Les résultats de cette recherche peuvent servir de cadre analytique pour structurer l’utilisation de données massives en contexte électoral.


2019 ◽  
Vol 44 (1) ◽  
Author(s):  
Princewell Nwanganga Achor ◽  
Justie O. Nnabuko

Background  Existing literature depicts public relations practitioners as gatekeepers. Despite this, limited research exists on how much of a gatekeeping role public relations practitioners play in their organizations’ communication with the publics in the social media domain. Analysis  This article bridges the research gap by examining the dual role of quasi-gatekeeping and quasi-gatewatching performed by public relations practitioners in their attempt to communicate, regulate, and manage information in the social media domain and market-space media environment. Conclusion and implications  Discussion of these two distinct roles expands the frontiers of gatekeeping studies in public relations practice and communication studies, through the introduction of a new mixed-flow model of the gatekeeping function of public relations practitioners in the digital media landscape.RÉSUMÉContexte  En dépit de la littérature existante montre que les spécialistes des relations publiques en tant que gardiens, cependant, il y a peu de recherches sur la quantité de rôle de surveillance les spécialistes en relations publiques jouent dans leurs organisations la communication avec le public dans le domaine des médias sociaux. Analyse  Par conséquent, cet article se ferme cette lacune en examinant le rôle de la dualité de pouvoirs quasi-control et quasi-gatewatching effectuée par le spécialistes des relations publiques dans leur tentative de communiquer, réglementer et gérer l’information dans le domaine des médias sociaux. Conclusion et implications  La discussion sur ces deux rôles distincts a enrichi la compréhension et les frontières d’un contrôle dans la pratique des relations publiques par l’introduction d’un nouveau modèle de flux mixtes de contrôle dans le paysage médiatique numérique.


Author(s):  
Anatoliy Gruzd ◽  
Amanda Wilk ◽  
Kathleen Staves ◽  
Philip Mai

Online social media tools are becoming further integrated into the lives of academics. However, there is very little hard data on why and how scholars are using them. The paper presents the results of our ongoing study on how academics are adopting these new tools for communication and information dissemination.Les outils de médias sociaux en ligne s’intègrent de plus en plus dans la vie des professeurs-chercheurs. Cependant, il existe peu de données sur les raisons et les façons pour lesquelles on les utilise. Cette communication présente les résultats d’une analyse en cours sur les modes d’adoption, par les professeurs-chercheurs, de ces nouveaux outils de communication et de diffusion de l’information. 


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document