<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background: </strong>Few studies have attempted to determine the proportion of Canadian hospital pharmacists involved in clinical research, despite a general consensus that research should be an essential component of a pharmacist’s professional role.</p><p><strong>Objectives: </strong>The primary objective was to characterize the involvement in clinical pharmacy research of hospital pharmacists in the 4 health authorities of the Lower Mainland of British Columbia (collectively known as the Lower Mainland Pharmacy Services). The secondary objective was to identify perceived barriers to conducting research.</p><p><strong>Methods: </strong>Pharmacists employed within Lower Mainland Pharmacy Services were invited to participate in an online cross-sectional survey, for completion in August and September 2015. Descriptive statistics were used to analyze the results. Groups of survey participants were compared to examine differences in measured outcomes.</p><p><strong>Results: </strong>A total of 534 pharmacists were surveyed, with a response rate of 16% (85/534). Overall, 77% (55/71) of the respondents reported having participated in research, and 87% (62/71) expressed interest in conducting future research. Chart reviews (78%, 36/46) and surveys (41%, 19/46) were the most common study designs used in prior research. Participants self-identified their research-related strengths as literature evaluation (46%, 27/59) and hypothesis generation (44%, 26/59). Conversely, 81% (48/59) of respondents self-identified statistical analysis as a weakness. Most respondents stated that personal satisfaction (82%, 49/60) and the opportunity to learn about disease states (78%, 47/60) were the driving factors for conducting research. The most commonly cited barrier to conducting research was lack of time (92%, 55/60). Opportunities to join existing teams (73%, 44/60) and mentorship programs (70%, 42/60) were identified as the most popular arrangements for encouraging future research.</p><p><strong>Conclusions: </strong>Most of the pharmacists who responded to this survey reported having participated in clinical pharmacy research, but a lack of dedicated time appears to be a major hurdle to greater research participation. A targeted program increasing exposure to existing research teams and mentorship opportunities is recommended for promoting future research.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte : </strong>Peu d’études ont cherché à déterminer la proportion de “pharmaciens d’hôpitaux canadiens qui contribuent à la recherché clinique, et ce, malgré un consensus voulant que la recherche doive être un élément essentiel du rôle professionnel des pharmaciens.</p><p><strong>Objectifs : </strong>L’objectif principal était d’offrir un portrait de la contribution à la recherche sur la pharmacie clinique des pharmaciens d’hôpitaux des quatre régies régionales des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique (appelées collectivement <em>Lower Mainland Pharmacy Services</em>, c.-à-d. services de pharmacie des basses-terres continentales). L’objectif secondaire était de recenser les éléments perçus comme des obstacles à la réalisation de recherches.</p><p><strong>Méthodes : </strong>Les pharmaciens employés au sein des services de pharmacie des basses-terres continentales ont été invités à participer par voie électronique à une enquête transversale qui devait être complétée en août et en septembre 2015. Des statistiques descriptives ont été employées pour analyser les résultats. On a aussi comparé des groupes de participants à l’enquête afin d’examiner les différences entre les résultats mesurés.</p><p><strong>Résultats : </strong>Au total, 534 pharmaciens ont été sondés et le taux de réponse était de 16 % (85/534). Dans l’ensemble, 77 % (55/71) des répondants indiquaient avoir participé à des recherches et 87 % (62/71) souhaitaient faire de la recherche dans l’avenir. L’analyse de dossiers médicaux (78 %, 36/46) et les sondages (41 %, 19/46) représentaient les plans d’étude les plus utilisés par les répondants au cours de recherches antérieures. Les participants ont indiqué que leurs forces en lien avec la recherche étaient leur capacité d’évaluer la littérature (46 %, 27/59) et de formuler des hypothèses (44 %, 26/59). En revanche, 81 % (48/59) ont signalé l’analyse statistique comme leur point faible. La plupart des répondants croyaient que la satisfaction personnelle (82 %, 49/60) et la perspective d’acquérir des connaissances sur les maladies (78 %, 47/60) représentaient les principaux facteurs les motivant à faire de la recherche. Ce qui était évoqué le plus souvent comme un obstacle à la recherche était le manqué de temps (92 %, 55/60). Les occasions de se joindre à des équipes en place (73 %, 44/60) et les programmes de mentorat (70 %, 42/60) ont été désignés comme les dispositions les plus attrayantes pour encourager à poursuivre de futures recherches.</p><strong>Conclusions : </strong>La plupart des pharmaciens ayant répondu au sondage ont indiqué avoir contribué à des recherches en pharmacie clinique, mais le manque de temps réservé pour la recherche semblait être un obstacle important à une plus grande participation aux activités de recherche. Un programme ciblé multipliant les possibilités de fréquenter des équipes de recherche déjà établies et offrant plus d’occasions de mentorat serait une façon de promouvoir de futures recherches.