scholarly journals Numéro 163 - avril 2021

Author(s):  
Vincent Bodart ◽  
Alexandre Ounnas

Parmi les principaux indicateurs macroéconomiques, le chiffre de croissance trimestrielle du PIB permet d’évaluer l’évolution récente de la situation économique générale d’un pays. Pour cette raison, ce chiffre constitue une source d’information précieuse pour guider les choix des acteurs économiques, notamment en ce qui concerne les décisions de politiques budgétaires et monétaires. Il s’avère cependant que les données de croissance trimestrielle du PIB ne sont disponibles qu’avec un certain délai. Dans le cas de la Belgique, une estimation préliminaire (dite estimation «flash») de la croissance économique pour un trimestre donné est publiée par l’Institut des Comptes Nationaux (ICN) environ 30 jours après la fin de ce trimestre. Un chiffre plus définitif, basé sur des données plus tangibles, est ensuite publié 60 jours après la fin du trimestre. Du fait de ces délais de publication, des méthodes ont été développées dans le but de produire un estimateur de la croissance du PIB en temps réel, appelé dans le jargon estimateur «nowcasting», qui soit suffisamment précis pour être utile à la prise de décision des acteurs économiques. Ces méthodes de «prévision en temps réel» sont aujourd’hui largement utilisées pour produire des estimations très précoces du PIB. Ce numéro de Regards économiques présente ces méthodes, et en donne une application pour la zone euro, la Belgique et la Wallonie. Une application concrète concerne la prévision de croissance du PIB pour le premier trimestre 2021. Ainsi, sur base des statistiques disponibles à la fin mars, nous obtenons une prévision de la croissance trimestrielle du PIB de + 0,2 % pour la zone euro, de + 1,0 % pour la Belgique et de + 0,7 % pour la Wallonie. Dans le cas de la Wallonie, nous produisons à partir de ces méthodes des données trimestrielles de croissance du PIB, lesquelles n’existent pas pour l’instant. Ainsi, pour 2020, la croissance économique de la Wallonie est estimée à - 4,1 % au 1er trimestre, 12,6 % au 2ème trimestre, + 9,1 % au 3ème trimestre et + 0,1 % au 4ème trimestre. Pour la Belgique, les données de croissance correspondantes, lesquelles sont déjà disponibles, sont de - 3,4 % au 1er trimestre, - 11,8 % au 2ème trimestre, 11,6 % au 3ème trimestre et - 0,2 % au 4ème trimestre. La croissance annuelle de la Wallonie pour 2020 est estimée à - 8,8 %, un chiffre inférieur à celui publié pour la Belgique (- 6,3 %).  

2006 ◽  
Vol 20 (2-3) ◽  
pp. 203-234
Author(s):  
Sébastien Paquet ◽  
Ludovic Tobin ◽  
Brahim Chaib-draa

2004 ◽  
Vol 49 (2) ◽  
pp. 343-359
Author(s):  
Catherine Resche

Résumé Cette étude vise à montrer que, particulièrement dans le domaine économique où la psychologie joue un rôle important et parallèlement aux modèles économétriques, une approche terminologique peut s’avérer utile en apportant un éclairage nouveau sur la situation économique et le degré de confiance en l’avenir des agents économiques. Selon qu’ils sont employés avec une fréquence plus ou moins grande dans la presse, les termes clés du cycle économique peuvent, en effet, constituer un baromètre de l’opinion en temps réel. Outre les données chiffrées, cette approche permet d’analyser les fluctuations des contenus sémantiques de ces termes à une époque de flottement : de la même manière que les repères traditionnels s’avèrent inadéquats pour analyser un environnement économique nouveau, la terminologie classique du cycle économique semble inadaptée et est appelée à être revue. Des termes apparemment courants reçoivent alors des connotations qui varient en fonction du contexte et la phraséologie contribue à nuancer les contenus sémantiques. D’où l’importance d’observer les termes en contexte.


2002 ◽  
Vol 30 (12) ◽  
pp. 953-957 ◽  
Author(s):  
J.M Costa ◽  
A Benachi ◽  
E Gautier ◽  
J.M Jouannic ◽  
P Ernault ◽  
...  

2019 ◽  
pp. 81-88
Author(s):  
Ghislaine Verrhiest-Leblanc ◽  
Pascal Belin ◽  
Jean Pansu ◽  
Patrick Noterman

Les exercices de crise permettent de garantir et de maintenir le caractère opérationnel et efficace des organisations et des planifications. En matière de prévention des risques d'inondation, ils sont fondamentaux pour développer les capacités d'anticipation, d'adaptation et de prise de décision des différents acteurs impliqués. En partenariat avec les préfectures de département concernées, les collectivités des bassins versants considérés et des acteurs de la prévention en présence, un groupe d'experts a conçu et élaboré divers exercices de crise inondation à cinétique rapide depuis 2015 en région Provence Alpes Côte d'Azur. Au-delà des objectifs courants des exercices visant à tester les organisations et les planifications en place, l'ambition pédagogique de montée en compétences des acteurs prédominait. Il s'agissait de travailler à l'anticipation d'une crise d'inondation et à la mise en situation d'acteurs dans des configurations diverses (surveillance ou pas par le réseau Vigicrues, présence ou non d'agglomérations et d'intercommunalités actives dans la gestion de crise…) et des niveaux de complexité variés (synergies de divers phénomènes d'inondation, interaction entre risques d'inondation et technologiques…). Les joueurs étaient plongés dans un contexte proche de la réalité en matière de prévision grâce à l'utilisation d'un site exercice école spécifiquement développé par Météo-France et le SPC Méditerranée-Est. Ce site fournissait l'ensemble des données de prévision disponibles. Les acteurs pouvaient ainsi travailler sur l'interprétation des données. Au-delà d'un jeu basé sur la gestion en temps réel d'une situation qui se dégrade, la phase de gestion post-évènement en vue d'un retour à la normale a également été testée. Ces exercices ont été aussi l'occasion en amont de la phase de jeu de développer des outils utiles (exemple : cartographies et outils de la mission ≪ Référent départemental inondation [RDI] ») ou de réfléchir aux organisations (exemple : rôle et responsabilités d'un syndicat dans la phase de gestion de crise). Outre la vulgarisation des nouveaux outils mis à disposition par l'État et l'aide à la connaissance des risques par les collectivités, ces exercices participent de façon importante à un meilleur partenariat des acteurs de la sécurité civile, à une meilleure connaissance des limites et des possibilités de chacun, si importante en gestion de crise. Le retour d'expérience de ces exercices permet aujourd'hui de mettre à disposition des territoires un cahier technique de recommandations et des outils type pour la préparation et l'animation de tels exercices. Il permet également de disposer d'un regard critique utile pour l'amélioration continue des pratiques, des organisations, des planifications et de certains outils.


2010 ◽  
pp. 54-60
Author(s):  
C. Lacour ◽  
G. Chebbo ◽  
C. Joannis
Keyword(s):  

2007 ◽  
Vol 41 (9-10) ◽  
pp. 1139-1164
Author(s):  
Iulian Munteanu ◽  
Seddik Bacha ◽  
Antoneta Iuliana Bractu ◽  
Joël Guiraud ◽  
Daniel Roye

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