The Theology of Sound: A Critique of Orality
ABSTRACT This article offers an intellectual history and critique of the concept of orality as developed by writers of the Toronto School, focusing especially on the work of Walter Ong and, to a lesser extent, Marshall McLuhan. It argues that common scholarly uses of orality, especially as a theory of acoustic or sound-based culture, are derived from the spirit-letter distinction in Christian spiritualism and a misreading of Hebraic philology by mid-twentieth-century theologians. It argues for a new history of early media and for a new global anthropology of communication that does not operate under the sign of orality. We can thereby honour the curiosity of scholars such as Harold Innis and Edmund Carpenter without taking their findings as timeless truths.RÉSUMÉ Cet article offre une histoire intellectuelle et critique du concept d’oralité tel que développé par des auteurs de l’École de Toronto, en portant une attention particulière à l’oeuvre de Walter Ong et, dans une moindre mesure, Marshall McLuhan. Il soutient que les applications académiques les plus communes de l’oralité, notamment en tant que théorie d’une culture acoustique ou sonore, se fondent sur la distinction esprit/lettre du spiritualisme chrétien et une lecture erronée de la philologie hébraïque par des théologiens du milieu du vingtième siècle. Cet article propose une nouvelle histoire des médias originels et une nouvelle anthropologie mondiale de la communication qui dépasseraient les conceptions conventionnelles de ce qu’est l’oralité. Nous pourrions ainsi honorer la curiosité de chercheurs comme Harold Innis et Edmund Carpenter sans devoir accepter leurs conclusions comme si elles étaient des vérités intemporelles.