Der Traum von der Lagerrückkehr: Primo Levi, Charlotte Delbo, Werner Fritsch, Jean Cayrol, Georges Perec und Jorge Semprún

2021 ◽  
pp. 235-278
2021 ◽  
Vol 48 (1) ◽  
pp. 93-103
Author(s):  
Joanna Teklik

For the prisoners of the concentration camps winter with its seasonal attributes as the icy cold or snow is more than a meteorogical phenomenon. The arrival of winter not only announces the annihilation of the prisonners, but also and perhaps above all their dashing and the unspeakable suffering to come out. In this paper we wish to study in the light of such authors as Robert Antelme, Charlotte Delbo, Primo Levi, David Rousset and Jorge Semprún how the hard weather conditions are able to redraw the space and the prisoners’Horizon of despair.


2005 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
pp. 57-68 ◽  
Author(s):  
Colin Davis

La littérature de l'holocauste pose problème à la critique éthique dans la mesure où celle-ci cherche le plus souvent à affirmer la pertinence des valeurs que l'holocauste remet en question. Cet article examine des textes de Charlotte Delbo, Elie Wiesel et Jorge Semprun qui suggèrent que la rencontre avec l'holocauste est impossible pour les survivants et leurs lecteurs ; l'événement est trop traumatisant pour être intégré à l'expérience du sujet et la connaissance qu'il offre est décrite comme inutile ou dangereuse. Enfin, la notion d'" enseignement " est empruntée à la pensée de Levinas pour esquisser une façon d'aborder la littérature de l'holocauste qui ne consisterait pas à se l'approprier du point de vue des valeurs du lecteur.


Edad de Oro ◽  
2021 ◽  
Vol 40 ◽  
pp. 637-652
Author(s):  
Fanny Rubio

Tanto los relatos de Levi a partir de Si esto es un hombre, relativos a su estancia en el campo de concentración nazi de Auschwitz como las crónicas de los presos y presas de Ravensbrück tratados por Montserrat Roig en Noche y niebla: Los catalanes en los campos nazis, y las escenas relatadas por Jorge Semprún en La escritura o la vida (1995) y Viviré con su nombre, morirá con el mío (2001), acerca de sus vivencias en el campo de concentración de Buchenwald, nacen siempre de una fecha y un lugar en la historia vivida que no se borrará nunca de la mente de los protagonistas. De manera enigmática, los tres relatos, aparentemente independientes y separados uno de los otros, se van a entrelazar.


2018 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
Author(s):  
Jennifer Geddes

In this paper, I explore images of evil and (in)humanity in the works of Primo Levi and Charlotte Delbo – verbal images that they encountered within Auschwitz and those that they created afterwards to try to bear witness to what happened there. Verbal images played a crucial role for Levi and Delbo in their efforts both to maintain a sense of their own humanity during their time in the concentration camp and to depict the extent to which inmates’ humanity was diminished and degraded by the Nazis. Thus, verbal images helped them both to maintain a sense of their own humanity and to depict the effort to destroy it. This dual role of verbal images found in their testimonies suggests that there is an intimate relationship between evil, images, and (in)humanity during and after the Holocaust – one that we would do well to consider. 


Tangence ◽  
2007 ◽  
pp. 25-43 ◽  
Author(s):  
Philippe Mesnard
Keyword(s):  

Résumé Dans le corpus testimonial produit par les survivants des camps de concentration nazis et du génocide des Juifs, on note un certain nombre de textes qui, pratiquant un mimétisme partiel, ne prétendent pas restituer fidèlement la réalité concentrationnaire, mais entendent s’interroger sur la qualité des souvenirs de cette réalité. On sent ainsi une tendance à se démarquer de ces traditions que sont le récit réaliste, la fonction référentielle et l’immersion fictionnelle. Leurs auteurs sont notamment Robert Antelme, Tadeusz Borowski, Charlotte Delbo, Zalmen Gradowski, Imre Kertész, Primo Levi, Piotr Rawicz. Ces textes portent en eux un potentiel critique. La présente étude vise à en dégager les principes stylistiques et les logiques sémantiques afin de mettre en évidence que le passage de l’expérience extrême dans le langage, en lequel consistent ces témoignages, répond à des exigences normatives et rationnelles, non à des questions d’indicibilité.


Protée ◽  
2007 ◽  
Vol 34 (2-3) ◽  
pp. 113-125
Author(s):  
Anne Martine Parent

Résumé Le présent article explore la manière dont le trauma ruine la possibilité même d’un récit tout en le rendant nécessaire à la fois. Tout d’abord, un survol de l’histoire de la notion de trauma et des théories du trauma montre que c’est l’incompréhensibilité d’un événement pour un sujet qui fait de cet événement un trauma. Cette incompréhensibilité met le sujet aux prises avec une double contrainte (double bind) : d’une part, l’incompréhensibilité de l’événement traumatique pousse le sujet à tenter de l’intégrer dans son histoire psychique par sa mise en récit, tandis que, d’autre part, cette incompréhensibilité constitue cela même qui empêche la mise en récit de l’événement. Le témoignage semble être le seul genre de récit qui puisse se faire à partir de cette double contrainte, comme le révèle l’analyse de témoignages de camps de concentration nazis (notamment ceux de Charlotte Delbo et de Jorge Semprun) dans la dernière partie de l’article.


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