Bartolome De Las Casas (1474-1566) A Travers Son Quatrieme Centenaire

Moreana ◽  
1967 ◽  
Vol 4 (Number 15-16 (3-4) ◽  
pp. 401-430
Author(s):  
Pierre Mesnard
1966 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 779-814
Author(s):  
Alexandre Lipschutz

Est-il possible, de parler de l'évolution de l'Amérique Latine comme d'un tout ?L'Amérique Latine est un continent qui offre une variété extraordinaire de conditions géographiques physiques et aussi de groupes ethniques. L'histoire culturale de ces multiples groupes a été très diverse dans les temps précolombiens ; il suffit de comparer les cultures des peuples du haut plateau du Mexique avec celles des îles du Caribe ; ou la culture incaïque du Pérou avec celle des Araucaniens du Chili ou des habitants de la Terre de Feu. Et, à première vue, quelle diversité aussi dans l'évolution de la conquête et de la colonisation, au long de près de trois siècles et demi, sur le sol de l'Amérique Latine, au sein de ces innombrables peuplades !Et pourtant on peut invoquer un fait d'importance décisive, qui permet de traiter l'histoire de l'Amérique Hispanique comme un tout. Ce fait se résume sous les termes de : Destrucción de las Indias — selon le titre que Bartolomé de Las Casas a donné au célèbre écrit qu'il publia en 1552.


1966 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 875-885
Author(s):  
Marianne Mahn-Lot

UNE nouvelle querelle est née autour de Bartolomé de Las Casas à la suite de la publication récente du livre de Ramón Menéndez Pidal. Ce n'est, à vrai dire, que la reprise de controverses qui se firent jour au Congrès des Américanistes de 1935, à Séville, à la suite de l'offensive menée par Romulo D. Carbia contre l'illustre Défenseur des Indiens. On pourrait être tenté de penser que ce sont là vaines querelles, car la personnalité de Las Casas est souvent un simple paravent, derrière lequel s'abritent les tenants de l'impérialisme colonial, ou d'un libéralisme à tendance humanitaire et chrétienne. Mais, que l'histoire de ce moine du XVIe siècle, que l'interprétation du rôle qu'il a pu jouer gardent encore un tel pouvoir passionnel, voilà justement qui n'est pas indifférent et qui nous met au coeur de maints problèmes encore brûlants dans l'Amérique latine d'aujourd'hui. D'autre part, la discussion entre admirateurs et adversaires du dominicain n'aura pas été inutile ; car, depuis 1935, l'impulsion a ainsi été donnée à toute une série de publications : édition critique de la majeure partie de l'œuvre de Las Casas, recueils de textes relatifs à la Conquista, recherche — et découverte — d'inédits, études sur l'encomienda, etc. Peu à peu la réalité américaine de ce riche demisiècle en sort mieux connue, se dessine plus nettements.


1941 ◽  
Vol 43 (2) ◽  
pp. 162-170
Author(s):  
Michel Etcheverry

1976 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 501-513
Author(s):  
Ralph H. Vigil

Alonso De Zorita’s career as a Spanish judge in the Indies in the years 1548–1556, though not as well known as the career of Bartolomé de las Casas and other pro-Indian reformers, merits serious study. The arrival of Zorita and his subsequent actions as an administrator and legist represent one example of the serious efforts of the Crown in the 1540’s to impose royal control over a quasi-feudal class of conquerors and pobladores which had from the early sixteenth century entrenched itself in the New World. Moreover, Zorita was not only a jurist who attempted to implement the New Laws of 1542–43, but an inspired humanitarian who took an active interest in the native civilizations of the New World and questioned the relations that had evolved and created “a Hispano-Indian society characterized by the domination of the masses by a small privileged minority…” His ardent defense of the Indians against the charge that they were “barbarians” included a relativist line of argument that anticipated Michel de Montaigne’s celebrated comment that “everyone calls barbarian what is not his own usage.” In addition, his inquiries into native history, land tenure and inheritance laws may be considered “in effect exercises in applied anthropology, capable of yielding a vast amount of information about native customs and society” and is an example of what Europe saw or failed to see in the sixteenth century when confronted with a strange new world.


1961 ◽  
Vol 29 (4) ◽  
pp. 338
Author(s):  
Theophilus S. Lynch ◽  
Alejandro Cioranescu

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