Le rôle socio-économique du notariat au XVIIIe siècle : Quatre offices parisiens en 1749

1972 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 758-775 ◽  
Author(s):  
Jean-Paul Poisson

L'auteur du présent article n'est pas un historien, ce qui n'excusera pas ses insuffisances, mais les expliquera. C'est un sociologue qui a étudié la société contemporaine principalement sous ses aspects pouvant être saisis par l'étude statistique du contenu des actes de la pratique juridique, notamment des actes notariés. Il lui est apparu que les méthodes mises au point dans ce domaine pouvaient, mutatis mutandis, être étendues à l'étude des actes de droit privé au XVIIIe siècle de façon plus systématique qu'il n'avait été fait jusqu'alors, pour une meilleure connaissance de la société française de cette époque tant dans le domaine de l'activité économico-sociale que dans celui des mentalités.

Organon ◽  
2005 ◽  
Vol 19 (38-39) ◽  
Author(s):  
Patrícia Willemin

Le présent article aborde les rapports entre les textes fantastiquestraditionnels et le savoir scientifique. L’analyse de récits fantastiques canoniquesécrits à partir du XVIIIe siècle – tels que Le Moine de Lewis, Frankenstein deMary Shelley et Dracula de Bram Stoker – montre que le surnaturel finittoujours par supplanter le savoir. De fait, même si les théories scientifiquesévoluent et que les hommes s’y rattachent, il existe des événements qui ne sontpas explicables par la raison et qui entraînent le désordre du pouvoir cognitif.


2007 ◽  
Vol 30 (2) ◽  
pp. 11-22 ◽  
Author(s):  
Michel Brix

Dans les romans de Sade, on n’accomplit que des crimes qui sont longuement expliqués, commentés et surtout légitimés. Ces dissertations ont conduit les critiques à rapprocher le marquis des philosophes du XVIIIe siècle et parfois même à l’assimiler à ces derniers. Le présent article indique que ce rapprochement n’est pas fondé et prouve que Sade n’a pas cautionné mais a au contraire stigmatisé les raisonnements des philosophes et de leurs épigones qui tendaient à instiller chez les Français du XVIIIe siècle l’illusion que tout était légitime et que tout était permis.


Author(s):  
Stéphane Hardy

Le présent article s’inscrit dans le contexte des recherches scientifiques dédiées à l’onomastique, plus particulièrement aux études sur l’anthroponymie, voire sur la pseudonymie, et répond au besoin actuel d’analyses onomastiques en romanistique. L’usage du pseudonyme a longtemps été considéré comme une pratique marginale, et, de ce fait, a été peu étudié jusqu’à présent. Nous avons soumis à notre analyse un corpus de pseudonymes de prostituées exerçant leur métier à Paris. Ce corpus regroupe 357 pseudonymes et couvre une période comprise entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle. Les données ont été recueillies dans des rapports de police (travail dans le cadre d’archives) ainsi que dans des ouvrages sociologiques traitant de la prostitution parisienne aux XVIIIe et XIXe siècles. Selon plusieurs critères, à savoir morphosyntaxiques et sémantiques, nous tenterons d’appliquer aux pseudonymes de prostituées une taxonomie développée précédemment distinguant plusieurs types de procédés de formation des pseudonymes de criminels allemands au XIXe siècle.


The Gleaner ◽  
2011 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 161
Author(s):  
Γιώργος Κουτζακιώτης

<br />LA « NOUVELLE DES RITES DES MURATORI » ET LA PERCEPTION DE LA FRANC-MAÇONNERIE<br />PAR LE PATRIARCHE ŒCUMENIQUE KALLINIKOS III<br /><br /><br />Un texte manuscrit grec du XVIIIe siècle, conservé en deux versions et décrivant la cérémonie de réception d’un nouveau franc-maçon, est la plus ancienne source grecque connue relative à la Franc-maçonnerie ; la première version qui, comme l’a constaté A. Anghélou, est plus étendue sur quelques points et comprend certains éléments linguistiques italiens, se trouve dans un manuscrit provenant de la bibliothèque du patriarche œcuménique Kallinikos III (1757). Dans le présent article, on examine tout d’abord la relation entre les deux versions, on détermine le caractère du texte et on recherche son prototype étranger, qui n’est finalement qu’un texte connu sous le titre de « pamphlet d’Hérault » ou « rituel d’Hérault ». Ensuite, on étudie la perception de la Franc-maçonnerie par Kallinikos III et en général par le clergé orthodoxe vers le milieu du XVIIIe siècle, en la rapprochant des discordes ecclésiastiques orthodoxes de l’époque. Enfin, on réfléchit sur les alphabets cryptographiques attestés dans des manuscrits de Kallinikos III et sur celui présenté comme « maçonnique » dans la deuxième version du texte grec en question.<br /><br />GEORGES KOUTZAKIOTIS<br />


2011 ◽  
Vol 64 (1) ◽  
pp. 31-70
Author(s):  
Laurent Turcot1

La promenade, qu’elle se pratique à cheval, à pied ou en carrosse, constitue le loisir par excellence de l’élite européenne. Parce qu’elle implique une dimension publique du « voir et être vu », elle sert la distinction sociale. Le Canada du XVIIIe siècle est lui aussi le théâtre de pratiques de loisir qui fondent des rapports sociaux. La question que le présent article cherchent à répondre est le suivante : y a-t-il des divertissements spécifiquement canadiens au XVIIIe siècle ? La promenade devient ici une porte d’entrée dans le domaine de l’histoire culturelle, et plus spécifiquement dans l’histoire des loisirs, souvent confiné au XIXe siècle. Si le modèle européen est repris, il est cependant adapté et transformé pour permettre l’émergence d’une pratique typiquement canadienne : la promenade hivernale. Les conditions de la promenade, avec ses voitures, ses lieux fréquentés et ses normes sociales sont quelques unes de ces formes de transformations. Le but de cet article est de montrer les transferts culturels entre la France, l’Angleterre et le Canada, mais également de montrer comment se mettent en place les conditions de loisirs dans la colonie.


2007 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 193-212
Author(s):  
Massiva N. Zafio

Résumé L'adjectif « technique » : au-delà de la polysémie, l'histoire de révolution d'une attitude — Qu'ont de commun les titres Rédaction technique (Laganière, 1983), Traduction technique (Bédard, 1986), Vocabulaire technique de philosophie (Lalande) ? Un certain emploi de l'adjectif « technique » qui ne renvoie pas au même réfèrent. Cette polysémie, loin d'être un simple phénomène sémantique, a des racines profondes. Ce sont les avatars de cet adjectif que tente de retracer le présent article. En puisant à la fois dans l'Histoire des idées, dans l'histoire littéraire générale et dans la lexicologie, l'auteur explique le contexte idéologique et sociologique qui, de l'Antiquité gréco-romaine au XXe siècle, en passant par les philosophes pratiques du XVIIe siècle et surtout les Encyclopédistes du XVIIIe siècle, a rendu possibles les relations « technique = scientifique », « technique = spécialisé », « technique = art » et « technique = technologie ». Il montre les incidences de ces relations sur la typologie des textes et propose, des types de textes dits « techniques », « scientifiques » ou « spécialisés » une définition moins équivoque car fondée, non point sur les concepts de Science et de Technique avec prévalence diffuse du concept de Technologie mais sur une opposition Science et Technique, la première définie comme un savoir pour le savoir, la seconde, comme un savoir ordonné sur l'action. Un texte tient son appartenance catégorielle non de son objet mais de sa visée. Un texte traitant de technologie est, dans tous les cas, spécialisé. Il est technique s'il est orienté vers la manipulation, l'interaction avec l'objet (un artefact par exemple); il est scientifique si la recherche de compréhension des principes sous-tendant l'objet en est la visée.


Moreana ◽  
1973 ◽  
Vol 10 (Number 38) (2) ◽  
pp. 43-54
Author(s):  
Jean-Claude Margolin
Keyword(s):  

Moreana ◽  
1981 ◽  
Vol 18 (Number 70) (2) ◽  
pp. 53-54
Author(s):  
Jacques Gury

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