Étude du lien entre épilepsie et schizophrénie. À propos d’un cas

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 53-54
Author(s):  
N. Haloui ◽  
M. Oumaya ◽  
Y. Laâjili ◽  
R. Bouzid

IntroductionLes patients présentant une épilepsie ont un risque accru de survenue de symptômes psychotiques et notamment de schizophrénie. Le rapport étiopathogénique entre ces deux pathologies reste mal élucidé. ObjectifAnalyser à travers une observation clinique et en fonction des données de la littérature le lien entre épilepsie et schizophrénie.MéthodesDans ce travail, nous avons rapporté le cas d’un patient suivi pour schizophrénie et atteint d’épilepsie.RésultatsM. F., âgé de 38 ans, aux antécédents de convulsions fébriles à l’âge de 2 ans, est suivi depuis l’âge de 18 ans pour une schizophrénie désorganisée avec une rémission partielle sous rispéridone. À 20 ans, il a présenté des crises d’agitation et d’agressivité suivies de perte de connaissance avec mouvements tonico-cloniques, perte d’urines et amnésie postcritique. L’examen neurologique était normal. L’électroencéphalogramme était comitial. Le diagnostic d’épilepsie partielle secondairement généralisée a été posé. L’évolution sous valproate, carbamazépine et rispéridone a été marquée par l’absence de récidives des crises convulsives et une meilleure rémission des symptômes psychotiques. Plusieurs études ont rapporté que les troubles mentaux étaient fréquents au cours de l’épilepsie et qu’il existait une association entre la schizophrénie et l’épilepsie à travers une atteinte commune des structures limbiques telles que le lobe temporal ou le diencéphale. Dans la schizophrénie, il existe actuellement des lésions neuropathologiques bien décrites telles qu’un élargissement ventriculaire, une atrophie cérébrale prédominant au niveau temporal ou une dysplasie du cortex entorhinal. Les conclusions neuropathologiques, génétiques et de neuro-imagerie montrent que les anomalies structurelles du cerveau et les anomalies génétiques sont présentes aussi bien chez les patients atteints de schizophrénie que chez les patients atteints d’épilepsie.

Praxis ◽  
2020 ◽  
Vol 109 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Martin Preisig ◽  
Marie-Pierre F. Strippoli ◽  
Caroline L. Vandeleur

Résumé. PsyCoLaus, comportant une investigation de la santé mentale et du fonctionnement cognitif, vise à déterminer la prévalence et l’évolution des troubles mentaux et à étudier les mécanismes qui sous-tendent l’association entre ces troubles et les maladies cardiovasculaires. Cette investigation a mis en évidence un taux de prévalence vie-entière très élevé de 43,6 % pour les troubles dépressifs majeurs à Lausanne. Nous avons également observé que l’association entre la dépression et les facteurs de risque cardio-métaboliques est essentiellement attribuable au sous-type de dépression atypique, caractérisé par une augmentation de l’appétit, une lourdeur dans les membres, une hypersomnie et une réactivité affective conservée. Les patients présentant ce type de dépression ont un risque élevé de développer du surpoids, du diabète et un syndrome métabolique et méritent une attention particulière au niveau métabolique.


Phronesis ◽  
2016 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 22-35 ◽  
Author(s):  
Sébastien Ponnou ◽  
Blandine Fricard

L’autisme fait l’objet de nombreux débats dans les médias, et l’analyse des discours montre des distorsions récurrentes au regard des avancées scientifiques mises en exergue dans la littérature biomédicale internationale. Nous avons procédé à l’analyse systématique des approches de l’autisme dans la presse spécialisée destinée aux travailleurs sociaux français entre 1989 et 2014, et comparé les résultats obtenus à une étude récente sur les conceptions du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité dans ce même champ. L’analyse des discours sur l’autisme, et plus généralement sur les troubles mentaux et psychosociaux dans la presse spécialisée destinée aux travailleurs sociaux, montre que les facteurs sociaux pourtant fortement impliqués dans ces pathologies ne sont jamais présentés, tandis qu’ils sont largement argumentés dans la littérature internationale, et peuvent faire l’objet de politiques et de pratiques socioéducatives spécifiques. La plupart des conceptions de l’autisme présentées aux travailleurs sociaux français relèvent de la sphère thérapeutique, et laissent apparaître une médicalisation croissante du travail social, nous permettant d’en interroger les enjeux de pratique et de formation.


Phronesis ◽  
2017 ◽  
Vol 6 (3) ◽  
pp. 64-81
Author(s):  
Sébastien Ponnou ◽  
Élodie Roebroeck

Nous avons procédé à l’analyse systématique des approches de la maladie d’Alzheimer dans la presse spécialisée destinée aux travailleurs sociaux français entre 1990 et 2014, et comparé les résultats obtenus à deux études récentes sur les conceptions de l’autisme et du Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité dans ce même champ. L’analyse des discours sur la maladie d’Alzheimer, et plus généralement sur les troubles mentaux et psychosociaux dans la presse spécialisée destinée aux travailleurs sociaux, montre que les facteurs sociaux pourtant fortement impliqués dans ces pathologies sont peu représentés, tandis qu’ils sont sensibles à des politiques et des pratiques socioéducatives spécifiques. La plupart des conceptions de la maladie d’Alzheimer présentées aux travailleurs sociaux français relèvent de la sphère thérapeutique, et laissent apparaître un risque de médicalisation croissante du travail social, nous permettant d’en interroger les enjeux en termes de pratiques, de dispositifs institutionnels et de formation.


Author(s):  
André S. Champagne ◽  
Steven R. McFaull ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang

Introduction En octobre 2018, le Canada a légalisé la consommation de cannabis à des fins non médicales pour les adultes. Notre étude visait à présenter le profil le plus récent possible des blessures et des intoxications liées au cannabis recensées dans la base de données de la plateforme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à fournir une synthèse descriptive des caractéristiques des blessures concernant les cas liés au cannabis consignés sur une période de neuf ans. Méthodologie Nous avons effectué une recherche dans la base de données de l’eSCHIRPT des cas liés au cannabis déclarés entre avril 2011 et août 2019. La population de l’étude est constituée des patients âgés de 0 à 79 ans ayant visité l’un des 19 services d’urgence au Canada participant au programme de l’eSCHIRPT. Nous avons produit des estimations descriptives en examinant l’intentionnalité, la cause externe, le type et la gravité des cas liés au cannabis afin de mieux comprendre les facteurs contextuels de ces cas. Nous avons également mené des analyses des tendances au fil du temps à l’aide du logiciel Joinpoint afin de saisir les évolutions dans les cas liés au cannabis, tant chez les enfants et les jeunes que chez les adultes. Résultats Entre le 1er avril 2011 et le 9 août 2019, 2 823 cas liés au cannabis ont été enregistrés dans l’eSCHIRPT, soit 252,3 cas pour 100 000 cas de l’eSCHIRPT. La majorité (63,1 %; 1780 cas) concernait la consommation de cannabis combinée à une ou plusieurs autres substances; dans 885 cas (31,3 %), seul le cannabis était présent et 158 cas (5,6 %) étaient associés à des produits comestibles contenant du cannabis. Chez les enfants comme chez les adultes, l’intoxication était la principale cause externe de blessure. La grande majorité des cas était de nature involontaire, avec une augmentation récente dans les tendances du nombre de cas, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes. Sur l’ensemble, 15,1 % des cas correspondaient à des blessures graves ayant nécessité une admission à l’hôpital. Conclusion Les cas liés au cannabis répertoriés dans la base de données de l’eSCHIRPT sont relativement rares, ce qui peut indiquer que les troubles mentaux et comportementaux découlant de l’exposition au cannabis ne sont généralement pas consignés dans ce système de surveillance et dans les sites participants au Canada. Avec les récentes modifications apportées à la réglementation canadienne en matière de cannabis, il sera impératif de surveiller en permanence les effets du cannabis sur la santé pour faire avancer les données probantes et protéger la santé des Canadiens.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 26-27
Author(s):  
C. Demily ◽  
G. Saucourt ◽  
C. Rigard ◽  
A. Poisson ◽  
N. Franck ◽  
...  

La prise en charge des troubles mentaux résultant d’une affection génétique reste complexe actuellement. D’une part, l’offre de soins psychiatriques spécifique destinée à ces populations particulières est quasiment inexistante et, d’autre part, le diagnostic d’une affection somatique qui est à l’origine des symptômes psychiatriques n’est pas souvent posé si les points d’appel cliniques somatiques ne sont pas au premier plan. La question de l’organicité des troubles mentaux est pourtant majeure puisque 6 % des psychoses seraient secondaires à une affection organique. Il s’agit essentiellement de psychoses observées dans un cadre syndromique. Notons ici qu’il est également fort probable que certaines psychoses isolées (non syndromiques) aient une composante constitutionnelle, c’est-à-dire que leur survenue pourrait être favorisée par une constitution génétique particulière. La méconnaissance d’une pathologie sous-jacente à des troubles d’allure psychiatrique peut induire une véritable « perte de chance » pour le patient. Parmi les affections somatiques responsables des troubles psychiatriques, les affections cytogénétiques (par exemple, la microdélétion 22q11, le syndrome de Prader-Willi ou le syndrome de Smith-Magenis…) occupent une place importante et restent parfois méconnues et difficiles à repérer. Les maladies héréditaires du métabolisme (comme la maladie de Wilson ou les troubles du cycle de l’urée…) sont également pourvoyeuses de troubles mentaux. Le point important est que certaines de ces affections sont accessibles à un traitement étiologique, d’autres pouvant bénéficier de soins de stimulation adaptés au déficit. Fort de ce constat, il nous est apparu important de pouvoir développer un outil en direction de ces patients afin d’organiser le dépistage, des soins spécifiques et des stratégies de réinsertion socio-professionnelle. Parallèlement, nous avons constaté que les patients déjà pris en charge pour une affection génétique en Centre expert ne bénéficiaient pas toujours de soins psychiatriques adaptés, faute de connaissance précise de leurs difficultés. Le « Centre régional de dépistage et de prise en charge des troubles psychiatriques d’origine génétique » s’est structuré à Lyon en décembre 2012 grâce au soutien de l’ARS Rhône-Alpes et à une collaboration étroite entre les services de psychiatrie et de génétique clinique. Ce centre accueille et évalue les patients selon un protocole particulier qui sera détaillé.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 69-69
Author(s):  
A. Harbaoui ◽  
S. Benalaya ◽  
W. Homri ◽  
A. Bannour ◽  
R. Labbene

IntroductionLa question d’une transmission ou d’une influence des troubles mentaux des parents sur la santé mentale de leurs enfants, a pris un essor considérable en raison du développement de la génétique et des notions de vulnérabilité ou d’interactions gène–environnement. Les interactions précoces mère–enfant influencent de façon directe le développement psychoaffectif de l’enfant. Les troubles mentaux de l’enfant sont à leur tour générateur ou parfois révélateur d’une pathologie psychiatrique chez les parents, surtout la mère. Cette « boucle » dans laquelle la santé mentale de l’enfant et de la mère sont en perpétuelle interaction, nécessite une intervention spécialisée aussi bien sur l’un et l’autre mais aussi sur la dyade. Objectif.–Le but de ce travail est de faire le lien entre les troubles retrouvés des enfants suivis en pédopsychiatrie et leurs mères qui bénéficient d’une prise en charge en psychiatrie. Décrire le profil des mères dont les enfants sont suivis à la consultation de pédopsychiatrie de l’hôpital Razi et qui sont elles-mêmes suivies pour un trouble psychiatrique. Le recueil de données s’est fait à partir des dossiers médicaux des patientes.RésultatsNous avons recueilli dix dossiers de patientes suivies à la consultation de psychiatrie. Sur nos résultats préliminaires, la dépression maternelle est le trouble le plus fréquemment observé. Le travail est en cours de réalisation. Nous prévoyons d’élargir la population d’étude.ConclusionLa mise en place d’une guidance parentale repose sur le dépistage des troubles psychiatriques chez les parents et surtout la mère. Ce travail est une ébauche d’une perspective de collaboration entre psychiatres et pédopsychiatres.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S26-S27
Author(s):  
O. Mandhouj

La spiritualité et la religion jouent un rôle important pour certains patients souffrant de troubles psychotiques ou dépressifs. Toutefois, les psychiatres se sont souvent arrêtés aux aspects négatifs de ces aspects. Nous avons étudié récemment cette dimension chez des patients souffrant de psychose chronique. Nos résultats démontrent une plus grande religiosité des patients en comparaison aux soignants, ainsi qu’à la population générale. Seule une minorité de patients présente une croyance spirituelle que l’on peut qualifier de pathologique (14 %). La religion joue un rôle majoritairement positif pour l’image de soi (espoir, estime de soi), pour les symptômes de la maladie et pour les relations sociales. La religion a un effet protecteur par rapport à la prise de drogues. Différents exemples de la manière dont la religion peut être utilisée par les patients pour faire face à leurs difficultés seront énumérés durant l’exposé. Des études épidémiologiques et cliniques montrent que les pratiques religieuses et spirituelles diminuent le risque de passage à l’acte suicidaire. Nous détaillerons une étude que nous avons réalisé chez des personnes hospitalisées suite à des tentatives de suicide. Il apparaît dans cette population une spiritualité plus basse que celle rencontrée dans la population générale. Une spiritualité élevée, particulièrement par rapport à sa dimension « Sens de la vie », semble protéger de la récidive que nous avons évaluée sur une période de 18 mois. Dans un contexte de trouble mental chronique et grave, la religion et la spiritualité semblent être des éléments susceptibles d’aider considérablement certains patients. Il semble qu’il s’agisse d’un domaine relativement peu exploré par les soignants. Les manières dont cette thématique devrait être abordée dans la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiatriques sera discutée.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S88-S89
Author(s):  
V. Dodin

L’objectif de cette intervention est de partager une nouvelle approche psychocorporelle mise au point par l’équipe de la clinique médicopsychologique de l’adulte du groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, que nous avons appelé Soins à médiation multisensorielle (SMMS). Dans certains troubles mentaux tels que les troubles des conduites alimentaires, les addictions des sujets jeunes, les états limites dans lesquels les sujets maltraitent gravement leur corps, nous avons eu l’idée de proposer un espace psychothérapique singulier, dans un environnement sensoriel agréable, autorisant le patient à se mettre dans une position régressive qui lui facilite l’accès à des souvenirs infantiles, mais aussi à des ressentis psychoaffectifs archaïques. Cet espace thérapeutique utilise des stimulations olfactives par le biais d’odeurs choisies au cours d’un atelier d’olfacothérapie et les combine à un enveloppement corporel chaud, un environnement musical relaxant et à la pénombre de la pièce. L’objectif de ces soins est d’amener le sujet à revisiter des souvenirs infantiles tant agréables que traumatiques et de l’aider dans un cadre contenant à se construire une sécurité psychocorporelle qui lui était jusque-là défaillante.


2007 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 218-240
Author(s):  
Jimmy Ratté ◽  
Marie-Denyse Boivin

Résumé La recherche-action dont les résultats sont ici présentés, fait état d'un changement dans la façon de penser la réinsertion socioprofessionnelle des personnes ayant des troubles mentaux graves. L'étude avait pour but de suivre un groupe de personnes présentant des troubles mentaux graves transféré du Centre Hospitalier Robert-Giffard vers deux organismes communautaires de la région de Québec, soit Croissance-Travail et le Pavois. Nous avons examiné les impacts de ce transfert sur ces personnes d'une part, et sur les centres communautaires d'autre part. Il s'avère que le changement est positif dans son ensemble pour les personnes bien que ces dernières témoignent de certaines pertes. Un plus grand bouleversement a été ressenti par les centres communautaires hôtes. L'arrivée d'une clientèle lourde, longuement psychiatrisée, moins scolarisée et plus âgée a exigé qu'ils adaptent leurs programmes et repensent certaines de leurs pratiques.


2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 112-116
Author(s):  
Zoubir Benmebarek ◽  

Introduction : L’expertise psychiatrique pénale représente un moment crucial pour simuler des troubles mentaux afin d’échapper aux sanctions. Le but de cette étude est de décrire la fréquence des cas de simulation chez des prévenus, leurs présentations cliniques ainsi que les moyens de détection utilisés. Méthode : Nous avons réalisés une analyse rétrospective des rapports d’expertises psychiatriques présententielles faits durant la période 2006-2015 pour des individus incarcérés. Les informations ont été recueillies du dossier du détenu, de l’examen psychiatrique, de l’interrogatoire des gardiens de prison ainsi que du dossier d’instruction. Résultats : Sur 71 dossiers examinés, 14 (19,1 %) étaient des simulateurs. Tous étaient des hommes, 64 % étaient célibataires et sans profession. L’âge moyen était de 34,8 ans. Les antécédents psychiatriques étaient retrouvés dans 28,5% des cas et les habitudes toxiques chez 57%. La plupart des examinés (85%) étaient inculpés pour des crimes et 4 d’entre eux étaient des récidivistes. Les symptômes cliniques étaient : un manque de coopération (100 %) ; des troubles mnésiques (85%), un mutisme (14%), des maniérismes (14%) et des troubles hallucinatoires (14%). Des symptômes anxieux et dépressifs étaient retrouvés dans 28% des cas. Aucun n’a présenté de délire. Lors de l’examen psychiatrique, 71 % des simulateurs étaient sous prescription médicale de psychotropes. Trois cas présentaient des signes évidents de personnalité antisociale. Des informations collatérales ont été nécessaires pour confirmer le diagnostic chez 9 cas (dans 4 cas par les gardiens de prison ; dans 3 cas par le juge d’instruction et dans 2 cas par consultation du dossier médical). Aucun test psychométrique n’a été réalisé vu leur indisponibilité. Conclusion : La simulation est fréquente lors des expertises psychiatriques ; ses symptômes sont variés et hétérogènes et ses signes non spécifiques. L’expérience clinique est primordiale dans la détection mais il est toujours nécessaire de recueillir des informations collatérales. Les tests psychométriques devront être utilisés systématiquement pour améliorer la validité du diagnostic.


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