Transforming the Word: the Storyteller in the Works of Calixthe Beyala, Malika Mokeddem and Assia Djebar

2001 ◽  
Vol 40 (1) ◽  
pp. 86-92 ◽  
Author(s):  
Mildred Mortimer
2004 ◽  
Vol 40 (1) ◽  
pp. 43-62 ◽  
Author(s):  
Christiane Ndiaye
Keyword(s):  

Résumé Se situant à la croisée du mythe, du conte, de l’histoire et du romanesque, plusieurs des écrivaines de la francophonie procèdent à une réécriture des récits d’origine pour inventer un nouvel imaginaire où la femme est à la source du renouveau social plutôt que de porter le poids du péché originel. Ainsi, chez Calixthe Beyala, la femme, ayant pour ancêtre l’étoile qui s’efforce en vain de sauver l’homme de l’autodestruction, se tient désormais à distance de ce « soleil » par trop ardent. De la même manière, les personnages féminins du roman de Simone Schwarz-Bart s’écartent du chemin de l’homme, pour ne pas être entraînés dans sa course folle sur la voie des malheurs sans fin. Constatant que la « guerre des sexes » s’est ainsi inscrite dans les récits les plus anciens comme dans le langage du quotidien, Assia Djebar remonte à l’époque des anciens empires des Berbères, des Phéniciens et des Romains en quête de la langue perdue du dialogue entre « ennemis ». De manière analogue, le roman de Marie-Célie Agnant interroge l’histoire (dans ce cas celle de l’esclavage) afin de déceler le point de rupture et pour renouer le dialogue avec un Autre qui inspire méfiance depuis « l’origine ». À travers ces diverses réécritures s’esquisse alors un imaginaire de la (re)naissance où la langue perdue du coeur émerge du langage non verbal du corps.


2009 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 69-93
Author(s):  
Roswitha Geyss

En 1977, au moment où il inaugure son enseignement au Collège de France, Roland Barthes s’interroge sur le pouvoir et le savoir. Il propose une définition volontairement provocatrice de la langue comme « fasciste » et constate qu’il faut « tricher avec la langue » et « tricher la langue », pour entendre la « langue hors-pouvoir » : « Cette tricherie salutaire, cette esquive, ce leurre magnifique, qui permet d’entendre la langue hors-pouvoir, dans sa splendeur d’une révolution permanente du langage, je l’appelle pour ma part : littérature. » (15) La littérature est donc et doit être un merveilleux terrain d’expérimentation. Nous proposons d’analyser dans cet article l’œuvre d’écrivaines algériennes dont la langue maternelle est l’arabe parlé, l’arabe féminin, et qui écrivent en français, qui est la langue de l’école et la langue qu’elles « trichent » pour entendre « la langue hors-pouvoir » (Assia Djebar, Malika Mokeddem). Nous analysons aussi l’œuvre de l’écrivaine tunisienne Nine Moati, qui perpétue dans ses textes le souvenir de son père Serge Moati.


2018 ◽  
Author(s):  
Renee Walsh
Keyword(s):  

Mémoire de master écrit en 2007-2008. Ce mémoire traite de la poétique transfrontalière dans deux romans: Les nuits de Strasbourg d'Assia Djebar et N'zid de Malika Mokeddem.


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