Are the Chinese in Africa more innovative than the Africans ? Comparing Chinese and Nigerian entrepreneurial migrants‘ Cultures of Innovation
ABSTRACt & RÉSUMÉ : The remarkable influx of Chinese migrant entrepreneurs in West Africa has been met with growing resistance from established African entrepreneurs. Whether the Chinese have a competitive edge over Africans because of distinctive sociocultural traits or whether the Chineseʹs supposed effectiveness is just a characteristic feature of any trading diaspora is open to question. This comparative exploratory study of Chinese and Nigerian entrepreneurial migrants in Ghana and Benin provides initial answers to these questions. Apparently, the cultural stimuli for migrant drivers of change are not restricted to inherited value systems and religions, such as a Protestant ethic or Confucianism. Rather, they are continually adapted and invented anew by transnational migration networks in a globalized world. There is no evidence of the supposed superiority of the innovative culture of Chinese entrepreneurial migrants versus that of African entrepreneurial migrants. Instead, there exist trading diasporas which have a generally enhanced innovative capacity vis-àvis local entrepreneurs, regardless of the national culture in which they are embedded. In addition, the rivalry of Chinese and Nigerian migrant entrepreneurs in African markets does not necessarily lead to the often suspected cut-throat competition. Often the actions of each group are complementary and mutual benefiting to those of the other. Under certain conditions they even contribute to poverty alleviation in the host country. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ: [Les Chinois en Afrique sont-ils plus innovants que les Africains? Comparaison des cultures d'innovation des migrants entrepreneurs chinois et nigérians] L'afflux remarquable des entrepreneurs migrants chinois en Afrique de l'Ouest a été heurté à la résistance croissante de la part des entrepreneurs africains établis. Que les premiers ont un avantage concurrentiel sur ce dernier en raison des traits culturelles distinctifs ou que la prétendue efficacité des Chinois est simplement une caractéristique de toute diaspora commercial est ouvert à la question. Cette étude comparative exploratoire de migrants entrepreneuriales chinois et nigérians au Ghana et au Bénin offre des premières réponses à cette question. Apparemment, les stimuli culturels des migrants pilotes du changement ne sont pas limités à des systèmes des valeurs hérité ou à des valeurs religieuses, comme l’éthique protestante (Max Weber) ou le confucianisme. Plutôt, ils sont continuellement adaptés et inventés de nouveau par les réseaux de la migration transnationale dans un monde globalisé. Il n'y a aucune preuve de la prétendue supériorité de la culture d'innovation des migrants chinois par rapport à celle des migrants africains entrepreneurials. Plutôt, il existe des diasporas commerciaux qui ont une capacité d'innovation renforcée en générale vis-à-vis des entrepreneurs locaux, indépendamment de la culture nationale dans laquelle ils sont intégrés. En outre, la rivalité des entrepreneurs migrants chinois et nigérians dans les marchés africains ne conduit pas nécessairement à la concurrence coupe-gorge souvent soupçonnée. Souvent, les actions de chaque groupe sont complémentaires créant un bénéfice mutuel. Sous certaines conditions, cette situation peut même contribuer à une réduction de la pauvreté dans le pays d'accueil.