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Author(s):  
Mawuyra Gli
Keyword(s):  

On peut supposer qu‟aussi loin qu‟on peut remonter, l‟humanité en général a été à la recherche d‟une vie harmonieuse, une vie sans tristesse, sans douleur. Mais après le péché originel, l‟homme est dit « déchu » de ce statut primaire. Ainsi dit, l‟homme a toujours une réminiscence de son statut original et il ne cesse de chercher à tâtons, ce bonheur ou statut « perdu ». Cette question du bonheur a retenu l‟attention des psychologues, des philosophes et psychanalystes (Epicure, Kant, Bentham, Socrate, Aristote, Freud.) depuis un certain temps. En tant que notion, le terme « bonheur » est passé par une série de moules qui lui ont aussi prêté leur empreinte, l‟obligeant ainsi à prendre divers formes et sens. Il connaîtra un élargissement de sens et de formes selon ce que chaque auteur entend par le terme. La présente étude vise à analyser les faces du bonheur dans Vol de Nuit d‟Antoine de Saint-Exupéry. Nous adoptons pour ce travail, l‟approche thématique. La critique thématique se complétera par la théorie des besoins de l‟être humain de Maslow. La collecte des données ou le recueil des informations est purement documentaire. L‟étude cherche donc à établir un lien entre le bonheur individuel et le bonheur général dans Vol de Nuit de Saint-Exupéry.


2020 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 537
Author(s):  
Carlos Sáez
Keyword(s):  
De Re ◽  

La coutume médiévale de ré-utilisation de vieux manuscrits nous a légué un nombre élevé de restes de livres aujourd'hui disparus, qui sont des témoignages de grande valeur sur notre passé. Tel est le cas d'un parchemin, feuille indépendante qui est apparue, collée a la couverture de bois d'un manuscrit musical ancien, du XIVème siècle. Le folio est composé de trois colonnes et contient un fragment de l’Évangile de Saint Luc (Luc 6, 8-19) au centre, et de commentaires du texte principal de part et d'autre. Ces commentaires sont accompagnés de signes de repaire qui se répètent dans la colonne centrale aux points correspondants. D'après l' écriture et la disposition du texte on peut dater cet exemple du début du IXème siècle, dans sa deuxième ou troisième décennie et on peut supposer qu'il vient de l'ouest de l'Allemagne. Le plus ancien exemplaire commenté de l'époque carolingienne qui nous soit parvenu provient d'Irlande, il date du VIIIème siècle et contient un texte principal d'Ezéquiel et comme commentaire une célèbre homélie de Grégoire. L'exemple qui est présenté ici est l'un des premiers connus de la Bible carolingienne commentée.


2018 ◽  
Vol 12 (24) ◽  
pp. 1-17
Author(s):  
Pierre-Marie Morel

À première vue, la Génération des animauxet le Mouvement des animauxne se rencontrent que de manière ponctuelle et leur convergence semble être accidentelle. Cependant, une analyse plus poussée montre qu’ils sont étroitement liés. Trois éléments méritent d’être considérés de plus près. (1) Les dernières lignes du MAannoncent le projet de la GAet la présentent comme la partie suivante d’un programme scientifique commun. (2) Les deux traités ont recours au modèle mécanique des automates, afin d’expliquer les processus dynamiques qu’ils abordent (dans le MA : la modification spontanée des parties qui explique le mouvement local ; dans le GA : la puissance persistante du moteur de la génération durant le processus génératif). (3) Dans les deux cas, la relation agent-patient joue un rôle fondamental et elle est exposée en des termes très semblables. En conclusion, sans formuler d’hypothèse sur l’ordre chronologique des deux traités, on peut supposer que le MA(au moins en partie) et la GAappartiennent au même programme : l’explication des mouvements internes (ou organiques) de l’animal, et plus particulièrement l’analyse de la relation entre moteur et mû. Il apparaît enfin que les deux traités ont en commun une conception de l’unité organique qui n’est pas mise en péril par la distinction interne entre ce meut et ce qui est mû.


2018 ◽  
Vol 4 (2) ◽  
pp. 25-42 ◽  
Author(s):  
Marie Garrau
Keyword(s):  

L’éthique du care est confrontée à un problème qui a des allures de paradoxe : bien que sa politisation paraisse nécessaire, l’éthique du care ne semble pas pouvoir trouver en elle-même les ressources suffisantes à la formulation d’une théorie politique compréhensive. Il ne semble pas exister de théorie politique du care à part entière. Cet article examine la fécondité d’un rapprochement entre éthique du care et théorie néorépublicaine de la non-domination. Le résultat, non négligeable, serait de garantir des formes importantes de protections aux activités de care, mais il cela n’empêcherait pas nécessairement les représentations négatives de ces activités, dont on peut supposer qu’elle est l’un des facteurs de la marginalisation et de la répartition inégale qui les affecte. Pour bloquer ces représentations dégradantes, il faudrait que le care soit discuté et défini dans l’espace public non seulement comme un lieu possible de la domination, mais comme un aspect fondamental et positif de la vie individuelle et collective.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S58-S58
Author(s):  
M. Lardinois ◽  
C. Henry

Le pramipexole est un agoniste dopaminergique, connu pour son utilisation dans la maladie de Parkinson idiopathique, dont la particularité est d’avoir une affinité sélective pour les récepteurs D3 de la voie mésolimbique. Le rôle de la dopamine ayant été mis en évidence dans la physiopathologie de la dépression, des études se sont intéressées à l’action antidépressive du pramipexole et ont démontré une efficacité comparable à celle d’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine dans le traitement des épisodes dépressifs unipolaires . Du fait de la résistance aux traitements conventionnels de certaines formes de dépressions bipolaires, plusieurs études ont testé l’intérêt de thérapeutiques moins conventionnelles, en particulier le pramipexole, dans le traitement des dépressions bipolaires réfractaires . Les données actuelles concernant l’efficacité antidépressive de ce traitement dans les dépressions bipolaires résistantes sont peu nombreuses, et semblent toutefois en faveur de taux de réponse et de rémission significativement plus importants et plus précoces (dès la 3e semaine) en comparaison à des antidépresseurs classiques ou d’un placebo. Nous détaillerons les données de la littérature concernant les dépressions bipolaires. La dose moyenne quotidienne entre les études était d’1,6 mg au profil d’une bonne tolérance , ce qui était confirmé par les études de suivi au long court. Toutefois, le faible nombre d’études réalisées ne fournissait pas d’informations sur le profil clinique des patients qui pourraient bénéficier de ce type de traitement. Du fait de son action agoniste sélective centrale sur une voie impliquée dans les processus motivationnels et de récompense, on peut supposer que certaines dépressions caractérisées par une apathie et une hyporéactivité émotionnelle seraient davantage susceptibles de bien répondre à ce traitement. Afin de confirmer cette hypothèse, nous présenterons une série d’observations cliniques chez des patients souffrant de dépression bipolaire, pour lesquels nous avons évalué l’efficacité du pramipexole sur les symptômes de dépression.


Author(s):  
Micheline Laliberté

Résumé La période choisie correspond à l’arrivée des pères eudistes à la baie Sainte-Marie. Quelle place la religion prenait-elle à ce moment dans la vie quotidienne des fidèles? Lorsque l’on parle des mentalités religieuses, le rôle du clergé est souvent primordial. Même si le peuple acadien est souvent décrit comme très religieux, on peut supposer que l’isolement géographique et le manque d’encadrement ecclésiastique avant les années 1890 ont contribué à façonner de manière particulière leurs pratiques cultuelles et leurs croyances religieuses. Afin de chercher à comprendre comme se vivaient les relations entre l’enseignement officiel et les traditions populaires, je présente des témoignages sur les pratiques religieuses des Acadiens de la baie Sainte-Marie pendant la dernière décennie du xixe siècle.


2006 ◽  
Vol 42 (1) ◽  
pp. 39-61
Author(s):  
Christine Ferlampin-Acher
Keyword(s):  

Perceforest, vaste roman vraisemblablement écrit au xve siècle, se revendique comme « chronique ». Pourtant, on peut supposer que le lecteur médiéval l’a reçu comme roman dans la mesure où il répond à un horizon d’attente stratifié, dont certains éléments se sont mis en place dès le xiie siècle (la traduction), qui s’est étoffé au xiiie siècle (avec entre autres la mise en cycle), pour se compléter au xive et se renouveler en s’éloignant du Graal. Perceforest présente des caractéristiques romanesques certaines, hétérogènes et parfois contradictoires, du fait de l’histoire déjà longue du roman et de la persistance des modèles anciens. Certains traits semblent menacer l’identification de ce texte comme roman. Pourtant la diversité de ce texte, qui propose des identifications génériques très variées, qui emprunte à des sources multiples, hors même du champ romanesque, la mise en cause héroïque, dans des développements burlesques et héroï-comiques, ainsi que la dénonciation de l’illusion (et par là même de la fiction), loin de fragiliser l’identification générique, la renforcent, tant il est vrai que le roman est un genre dynamique et pluriel, dès ses origines.


2005 ◽  
Vol 32 (1) ◽  
pp. 83-99 ◽  
Author(s):  
David Davies
Keyword(s):  

Résumé J’évalue de manière critique un certain nombre de thèses concernant la façon dont l’intention peut compléter ou supplanter la convention dans une théorie de l’interprétation. Je soutiens que la signification de l’énonciation ne peut être identifiée aux intentions du locuteur, qu’elles soient réelles ou attribuées. Ou bien l’identification de la signification de l’énonciation aux intentions réelles ne réussit pas à attribuer un rôle déterminant véritable à ces intentions, ou bien elle échoue à rendre compte de la manière dont ces intentions peuvent déterminer la signification de l’énonciation. L’identification de la signification de l’énonciation aux intentions attribuées suppose implicitement : a) que la signification attribuée au locuteur ne détermine pas réellement la signification de l’énonciation ; b) qu’elle n’est pas en mesure de rendre compte des contextes « davidsoniens » dans lesquels un locuteur réalise ses intentions sémantiques par des moyens non conventionnels. Je mets en avant « l’intentionnalisme interprétatif », qui accorde un rôle déterminant à la « saisie » tout en respectant l’idée anti-conventionnaliste selon laquelle les significations de l’énonciation ne peuvent être attribuées qu’à ce que l’on peut supposer être les véhicules d’intentions sémantiques. Ce point de vue permet aussi de fonder une distinction entre l’interprétation dans les arts et l’interprétation dans des contextes conversationnels ordinaires.


2005 ◽  
Vol 3 (3) ◽  
pp. 347-360
Author(s):  
Claude Galarneau

La loi de 1791 introduisit au Canada français les institutions parlementaires britanniques. Ce nouveau régime avait été demandé par les marchands anglais du Canada alors que les seigneurs canadiens et le clergé lui étaient peu favorables. Quant aux habitants des campagnes et aux artisans des villes, on peut supposer qu'ils n'avaient point d'opinion sur la question et qu'ils ne possédaient aucun élément qui leur permît de porter un jugement. À Londres, la demande des marchands attendait depuis 1788 lorsque Pitt l'inscrivit aux débats des Communes en 1791. C'est le danger des répercussions de la Révolution française sur les rives du Saint-Laurent qui semble avoir poussé Pitt à donner cette constitution aux Canadiens. Cette loi, comme chacun sait, divisait le Canada en deux provinces, pourvues de leur chambre d'assemblée respective, composée de députés élus dans des comtés et des bourgs et selon des règles assez semblables à celles qui prévalaient en Angleterre à ce moment. Les premières élections furent tenues en 1792. Comme les Canadiens français ne connaissaient pas le régime parlementaire, ce sont les Anglais établis au Canada depuis 1763 qui implantèrent le régime britannique et qui initièrent les Canadiens à la vie politique. Pour cette raison, il est de souveraine importance de connaître les conditions de la vie politique en Angleterre au XVIIIe siècle, afin de bien comprendre dans quel état ce régime parlementaire et électoral britannique s'est implanté chez nous. C'est le jeu des institutions plus que leurs principes et les rouages politiques plus que les constitutions qui retiendront notre attention au cours de cette analyse.


2001 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 1-22 ◽  
Author(s):  
William J. Ashby

Quoique la norme du français standard prescrive le double marquage de la négation dans le syntagme verbal (ne . . . pas), l'usage contemporain veut que le français parlé laisse tomber la première marque (ne). Dans un article de 1981 qui s'appuyait sur un corpus de français oral enregistré à Tours en 1976, Ashby avait mis en lumière une forte co-variation entre la chute du ne et l'âge du locuteur, les jeunes omettant beaucoup plus souvent le ne que les personnes plus âgées. Cette distribution semble relever d'un changement en temps apparent. Pourtant, comme le signale Labov (1994), un trait linguistique plus fréquent chez les jeunes ne représente pas nécessairement un changement en cours. On peut supposer qu'il s'agit d'un phénomène lié à l'effet de génération (age grading), phénomène dans lequel les locuteurs alterent leur comportement linguistique au cours de leur vie tandis que la grammaire de la communauté ne change pas. De manière à trancher entre les deux hypothèses (d'un côté, changement en cours; de l'autre, effet de génération), cette étude établit une comparaison des distributions de la variable (ne) à deux époques différentes: le corpus tourangeau de 1976 est doublé d'un nouveau corpus enregistré en 1995 au même endroit. Cette comparaison démontre que, sur le plan du temps réel, la chute du ne s'est accélérée, ce qui sous-tend donc l'hypothèse du changement en cours.


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