genres litteraires
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2022 ◽  
Vol 2 (10) ◽  
pp. 23-35
Author(s):  
Marie-Claude Hubert

L’article se propose d’étudier les œuvres pour la jeunesse de Maryse Condé et de montrer comment ces dernières s’articulent avec le reste de son œuvre. Alors qu’elle a cours à des genres littéraires divers – réécriture de conte traditionnel, récit de vie, roman historique – le souci reste le même : raconter la vie des Antilles, évoquer l’Afrique, instruire sur l’esclavage.


Author(s):  
Iulia Mihalache

This article aims at revealing a series of collective and individual represen-tations of translation and of the translating subject present in the work of fiction. The authors chosen for this analysis belong to a multicultural space and are therefore inclined to reflect upon translation. Every author will opt for a specific genre. However , are there any recurrent representations of translation and of the translating subject from one genre to the other, across the cultures and across the different writing styles? In order to analyse the transfer of representations between these genres, but also between translation theory and fiction, we have selected the following texts: Carlos Batista ’s Bréviaire d’un traducteur (2003), Ólafur Jóhann Ólafsson ’s Absolution (1994), Dezsó Kosztolányi’s Le Traducteur cleptomane (1985), José Carlos Somoza’s La caverne des idées (2002), Michel Orcel’s Les larmes du tra-ducteur (2001) and John Crowley ’s The Translator (2002).


2021 ◽  
Vol 30 ◽  
Author(s):  
Àngels Catena

Nous prenons comme point de départ l’extraordinaire profusion des marques d’intensité insérées dans L’histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux afin d’analyser leurs différentes fonctions communicatives en tenant compte de leur inscription dans un contexte discursif déterminé pour étudier ensuite leur rôle dans quelques stratégies narratives spécifiques. Nous nous intéressons d’abord à la relation entre l’intensité et le registre pathétique qui traverse les genres littéraires au XVIII siècle, puis aux valeurs sémantico-pragmatiques de la construction consécutive intensive et aux effets de généricité signalés par Adam (2011) pour d’autres genres de discours. Finalement, nous analysons les stratégies d’intensification mis en œuvre dans le roman afin de capter l’intérêt du lecteur et de générer des situations plutôt humoristiques. Based on the extraordinary profusion of marks of intensity in L’histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux, we will analyse the different communicative functions of intensification in Prévost’s novel based on its inscription in a specific discursive context, so as to end the relationship between such linguistic operation and several, more specific narrative strategies. Thus, it will be examined the relationship with the register of the pathetic that crosses the XVIII century literary genres, as well as the semantic-pragmatic values of the intensive consecutive construction and the effects of “genericity” noted by Adam (2011) in relation to other discursive genres. To conclude, it will be analysed the intensification strategies in the novel, destined to capture the interest of the reader and to generate humorous situations. Nous prenons comme point de départ l’extraordinaire profusion des marques d’intensité insérées dans L’histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux afin d’analyser leurs différentes fonctions communicatives en tenant compte de leur inscription dans un contexte discursif déterminé pour étudier ensuite leur rôle dans quelques stratégies narratives spécifiques. Nous nous intéressons d’abord à la relation entre l’intensité et le registre pathétique qui traverse les genres littéraires au XVIII siècle, puis aux valeurs sémantico-pragmatiques de la construction consécutive intensive et aux effets de généricité signalés par Adam (2011) pour d’autres genres de discours. Finalement, nous analysons les stratégies d’intensification mis en œuvre dans le roman afin de capter l’intérêt du lecteur et de générer des situations plutôt humoristiques.


Author(s):  
Blandine Daguerre

Espagne, premier quart du XVIIe siècle : quatre hommes se rencontrent au cours d’un voyage entre Madrid et Barcelone où ils doivent partir pour l’Italie pour y tenter leur chance. Pour lutter contre la pénibilité de leur périple et éviter l’ennui, ils décident de converser. S’ensuit un échange de plus de 200 pages autour de leur destination, de leur parcours personnel respectif, de la société de l’époque au sein duquel viennent s’intercaler des récits à vocation plus ludique. Telle est l’intrigue de El Pasajero, advertencias utilísimas a la vida humana, œuvre citée par bon nombre de spécialistes du Siècle d’Or qui s’attachent tous à saluer ses qualités littéraires et à laquelle aucune étude littéraire de fond n’a été consacrée. Comment expliquer un tel paradoxe? El Pasajero propose un caléidoscope de la société de l’époque, d’où l’orientation sociologique de la plupart des études réalisées sur ce texte. La mauvaise presse de son auteur connu pour son tempérament peu amène et pour son opposition à Cervantès, a pu y contribuer également de manière plus tangentielle. Enfin et surtout, la richesse textuelle, littéraire et idéologique de El Pasajero peut avoir freiné certaines ambitions analytiques. Le texte de Figueroa est d’une nature profondément hybride, il se caractérise par un oscillement perpétuel entre inspiration italienne, accents décaméroniens, emprunts transtextuels et substrat folklorique hispanique. Il joue sur la porosité des frontières entre réalité et fiction pour élaborer un texte dont tous les éléments semblent dialoguer et entre lesquels le lecteur passe comme sur les pierres d’un gué. En fin de compte, El Pasajero est un véritable laboratoire d’expérimentation littéraire où affleurent traditions littéraires ancrées et propositions d’écriture plus innovantes. Ce dialogue perpétuel est décisif dans l’œuvre : au-delà d’un premier dialogue évident entre les personnages, le texte en propose d’autres en filigrane, entre les formes et les genres littéraires. Ils fonctionnent comme autant d’éléments structurants au sein de cette œuvre pensée comme un lieu de passage où se mêlent expérimentations littéraires et réflexions sociétales. El Pasajero peut parfois laisser le lecteur perplexe, c’est un fait. Il fait, néanmoins, partie de ces textes qui fascinent et qui n’ont pas encore révélé tous leurs secrets. Une chose est certaine : El Pasajero ne laisse pas indifférent et mérite qu’on lui consacre une étude de fond. C’est ce que se propose de faire cet ouvrage…


2020 ◽  
pp. 143-159
Author(s):  
Martin Lépine, Ph. D.

La compétence Apprécier des oeuvres littéraires du Programme de formation de l’école québécoisepour le primaire constitue un contexte tout désigné pour intégrer en classe les albums et les contes(MEQ, 2001/MELS, 2006). Or, il y a quelques années, seulement un enseignant du primaire sur cinqdisait travailler souvent la compétence littéraire (MELS, 2007) et, pour ce faire, les oeuvres littérairesétaient encore peu sollicitées (Giasson et St-Laurent, 1999). Peu de données, en particulier au Québec,permettaient alors de connaitre la place de la littérature à l’école, les pratiques des enseignants etles difficultés qu’ils rencontrent à l’occasion de l’exploitation des oeuvres littéraires, dont les albumset les contes (Dezutter et al., 2007). Afin de combler en partie cette absence d’enquêtes récentes ence domaine et dans le but de mieux comprendre les pratiques d’enseignement et les conceptionsd’enseignants à propos de la lecture/appréciation des oeuvres littéraires, nous avons mené dans lecadre de notre recherche doctorale une enquête par questionnaire auprès d’enseignants québécois des trois cycles du primaire (N=518). Nous poursuivions ainsi trois objectifs : 1) identifier et décrire lespratiques déclarées d’enseignement relatives aux activités, au matériel et à l’évaluation; 2) identifieret décrire les conceptions d’enseignants du primaire à propos des prescriptions ministérielles, de lalecture/appréciation et de son enseignement; 3) comparer ces pratiques et ces conceptions selon lescycles. Les principaux résultats montrent que les enseignants québécois du primaire disent que lematériel utilisé chaque semaine pour leur enseignement de la lecture/appréciation est dorénavantconstitué principalement d’oeuvres littéraires intégrales (66,2 %) de formes/genres variés surtoutnarratifs (album : 81,3 %; roman : 61,2 %; conte : 55,3 %). En ce qui concerne spécifiquement l’albumet le conte, les enseignants du premier cycle du primaire (97,1%, p=0,00) déclarent davantage seservir des albums que leurs collègues des deuxième (78,5%) et troisième cycles (64,3%); le conte estexploité plus souvent au premier cycle (67,9%, p=0,00) qu’au deuxième (58,3%) et qu’au troisièmecycle (36,9%), mais dans une moindre mesure que l’album. Dans cet article, nous présentons, à partirde ces résultats, les pratiques d’enseignement déclarées autour de ces deux formes/genres littéraires, etce, sur un continuum du premier au troisième cycle du primaire.Mots clés : pratiques d’enseignement, album, conte, lecture/appréciation, Québec


2020 ◽  
Vol 11 (16) ◽  
pp. 67-81
Author(s):  
Svetlana Garziano

Afin d’approfondir l’examen de la nature du genre littéraire et comme le présent volume porte en partie sur les questions du formalisme russe, cet article s’intéressera à l’expression de la subjectivité appliquée aux genres littéraires telle qu’elle est exposée dans quelques textes fondamentaux écrits par deux grands théoriciens du verbe russe : d’une part, il s’agit de Jouri Tynianov, l’un des principaux acteurs de l’OPOÏAZ, le fondateur du formalisme russe avec Victor Chklovski, Roman Jacobson et Boris Eïkhenbaum, et, d’autre part, c’est Mikhaïl Bakhtine qui a entamé son cheminement intellectuel au moment où « le formalisme était au faîte de sa gloire ».


2020 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 35-43
Author(s):  
Aryo Iguh Kastowo ◽  
Ahmad Yulianto

Cette recherche a pour but de décrire les éléments intertextuels sous forme: (1) d’allusion, (2) d’adaptation, (3) d’indication, et (4) de citation dans les trois contes de Bruno de la Salle qui font appel à ceux de Charles Perrault. Cette étude a utilisé la théorie d’intertextualité de Julia Kristeva sur le plan du modèle d’analyse micro-intertextuel. Les objets matériels de cette étude sont trois contes de Bruno de la Salle, à savoir Le Prince Tout Bleui, Le Chat Qui Vient d’On Ne Sait Où, Petit Caillou et Brin de Laine qui ont été écrites en 1995 dans l’anthologie Le Conteur Amoureux, et trois autres contes de Charles Perrault intitulés La Barbe Bleue, Le Maître Chat ou Le Chat Botté, Le Petit Poucet paru en 1697 dans l’anthologie Histoires ou Contes du Temps Passé. Cette recherche se sert de la méthode comparative-qualitative. Quant à la technique d’analyse utilisée dans cette recherche est celle de la comparaison intertextuelle. Les résultats de cette recherche sont (1) la relation intertextuelle entre Le Prince Tout Bleui et La Barbe Bleue est marquée par la présence d’éléments intertextuels sous forme de 1 allusion, 2 adaptations, 6 indications, et 2 citations; (2) la relation intertextuelle entre Le Chat Qui Vient d’On Ne Sait Où et Le Maître Chat ou Le Chat Botté est marquée par la présence d’éléments intertextuels sous forme de 2 allusions, 2 adaptations, 3 indications, et 1 citation; et (3) la relation intertextuelle entre Petit Caillou et Brin de Laine et Le Petit Poucet est marquée par la présence d’éléments intertextuels sous forme de 1 allusion, 2 adaptations, 3 indications, et 2 citations.  Cette étude est délimitée sur les éléments textuels, notamment sous forme d’allusion, d’adaptation, d’indication, et de citation qui se trouvent dans trois contes de Bruno de la Salle en les reliant à ceux de Charles Perrault. Basée sur cette recherche, le chercheur espère que les lecteurs pouvaient appliquer la théorie de l’intertextualité initiée par Julia Kristeva en utilisant d’autres modèles d’analyses intertextuels sur d’autres genres littéraires tels que le roman, la poésie, et le théâtre.


2019 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 132-144
Author(s):  
Suzanne Legault
Keyword(s):  

Cette lecture du roman Un vent se lève qui éparpille de Jean Marc Dalpé tient surtout compte de l’enchâssement des genres littéraires dans le cadre de ce récit. Leur analyse peut nous aider à préciser une des raisons pour lesquelles Marie et Marcel, lorsqu’ils en ont l’occasion, ne quittent pas le lieu du drame. Les personnages évoluent dans le nord de l’Ontario, paysage bien connu de l’auteur. Ce n’est pas pour autant une œuvre uniquement régionaliste. Dalpé voudrait convaincre les lecteurs/spectateurs que peu importe le lieu où habiteraient ses personnages, ils seraient toujours prisonniers d’une variante de la même histoire et ne pourraient s’évader de ce même contraignant, voire angoissant.


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